Le marché du cyclomoteur s’électrifie

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Les ventes de cyclomoteurs de classe A (jusqu’à 25 km/h) et B (jusqu’à 45 km/h) ont globalement augmenté de 47,5% sur les sept premiers mois de l’année. Cette croissance s’observe surtout au niveau des vélos rapides à assistance électrique (speed pedelecs), constate jeudi la Febiac.

Après avoir connu une période de baisse, les ventes de cyclomoteurs ont affiché une forte hausse ces dernières années, indique la fédération de l’Automobile et du Cycle.

Dans la classe B, les immatriculations ont bondi de 78,8% sur la période janvier-juillet. Cette croissance concerne surtout les vélos rapides à assistance électrique. Sept marques de “speed pedelecs” figurent ainsi dans le top 10 des immatriculations.

A contrario, la classe A accuse une baisse de 5,7%. Dans cette catégorie, le vélo à assistance électrique n’a guère d’influence, puisqu’il ne faut ni immatriculation ni plaque minéralogique pour en conduire un, relève la Febiac.

Cependant, le cyclomoteur classique a encore un rôle à jouer, en tout cas pour les trajets domicile-travail assez longs en ville ou entre les villes et les zones extérieures. De nombreux usagers sont encore réfractaires au fait d’actionner des pédales, notamment parce qu’ils arrivent malgré tout en sueur à destination en employant un “speed pedelec”.

En Flandre, la progression de l’électrique tient notamment à l’attitude positive des autorités. Depuis cette année, l’immatriculation d’un véhicule de ce type n’y coûte rien et, depuis le 15 avril, les autorités accordent aussi une prime zéro émission égale à 25% du montant de l’achat, avec un plafond de 1.500 euros, rappelle la fédération.

Le ressenti du marché est que ce sont surtout les trentenaires et plus qui achètent un cyclomoteur, contrairement à il y a une trentaine d’années.

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