Le gouvernement ne peut pas intervenir seul pour sauver Brussels Airlines

Si le gouvernement devait apporter son soutien à la compagnie aérienne Brussels Airlines, il ne le ferait pas seul et y lierait des conditions, a affirmé mardi le ministre des Finances, Alexander De Croo, en commission de la Chambre.
La compagnie belge a demandé aux autorités un soutien de 290 millions d’euros, a confirmé le ministre selon qui des contacts ont déjà eu lieu avec le management de Brussels Airlines et de Lufthansa, sa maison-mère allemande.
« Si le gouvernement décidait d’apporter ce soutien, il faudrait négocier avec Lufthansa, qui détient 100% du capital de Brussels Airlines. Et il faudrait qu’on tienne compte d’aspects tels que l’emploi, l’environnement et d’autres objectifs sociétaux », a affirmé Alexander De Croo (Open Vld).
Par ailleurs, le gouvernement n’entend pas agir seul. « Il me paraît logique que la demande ne soit pas seulement adressée aux autorités belges. Il me paraît logique qu’une partie de ce financement vienne d’autres instances, comme par exemple les actionnaires actuels de Lufthansa », a poursuivi le ministre.
Selon ce dernier, il est enfin essentiel qu’en cas d’intervention du gouvernement belge, « des perspectives d’avenir claires soient proposées à Brussels Airlines afin qu’après la crise, la compagnie puisse à nouveau se développer en tant que transporteur national et puisse être un maillon crucial pour Bruxelles en tant que hub international ».