La flexibilité, l’une des principales attentes des jeunes travailleurs
Plus de sept jeunes de 17 à 28 ans sur dix, qu’ils soient travailleurs ou étudiants de l’enseignement supérieur, considèrent le manque de flexibilité d’un employeur comme un inconvénient majeur, rapporte lundi une étude de la FEB (Fédération des entreprises de Belgique) réalisée avec AG et iVox. Quelque 70% d’entre eux s’attendent à des horaires flexibles et 60% souhaitent que leur employeur autorise le télétravail.
Selon les résultats de l’enquête présentée en marge du forum FEB “Young Talent in Action XXL”, environ 70% des jeunes travailleurs se disent également intéressés par une semaine de quatre jours comme envisagée dans le deal pour l’emploi (même nombre d’heures de travail prestées sur moins de jours).
Les employeurs se rendent d’ailleurs de plus en plus compte de ces attentes de flexibilité. D’après l’étude, 29% d’entre eux indiquent que les plus jeunes acceptent d’être joignables en dehors des heures de travail, contre 38% en 2022. La grande majorité des employeurs précisent d’ailleurs déjà proposer le télétravail (91%) et des horaires flexibles (92%) au moins à certains de leurs collaborateurs.
Mettre en relation les jeunes et les entreprises
La FEB constate également que 44% des élèves de l’enseignement secondaire et 82% des employeurs estiment que l’école ne prépare pas suffisamment au marché du travail. “La situation semble s’aggraver par rapport aux années précédentes”, ajoute le CEO de la fédération Pieter Timmermans. “C’est pourquoi nous avons organisé plusieurs événements locaux pour donner aux jeunes l’occasion de rencontrer directement le monde des entreprises et d’engager le dialogue.”
Organisée du 2 octobre au 13 novembre, la cinquième édition du forum “Young Talent in Action XXL” avait l’objectif de mettre en relation les jeunes et les entreprises. Des événements ont eu lieu à Bruxelles, Gand, Wilrijk, Liège et Mons.