La FEB avance 15 propositions pour alléger la charge administrative des entreprises

La Fédération des entreprises de Belgique (FEB, Pieter Timmermans - photo), la Fédération flamande des entreprises (Voka), l'Union wallonne des entreprises (UWE) et la chambre de commerce bruxelloise (BECI)

La charge administrative reste importante pour de nombreuses entreprises. Malgré la volonté annoncée du gouvernement fédéral de la réduire lors de la législature qui s’achève, plus de la moitié des sociétés belges disent n’avoir constaté aucune amélioration, selon une enquête de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB). Cette dernière avance 15 propositions concrètes pour alléger les contraintes entrepreneuriales.

L’enquête de la FEB relève que les charges administratives jugées les plus accablantes par les entreprises sont celles liées à l’emploi, aux salaires et à l’administration du personnel (26%), celles liées aux obligations sectorielles (18%) et à la gestion financière et opérationnelle de l’entreprise (12%).

Les deux premières sont également celles qui ont le plus augmenté au cours des dernières années selon le ressenti des fédérations sectorielles interrogées.

Quant à savoir quelles sont les charges qui semblent avoir diminué ces derniers temps, 52% des sondés répondent aucune, tandis que 15% estiment tout de même que la charge administrative concernant la sécurité sociale s’est allégée.

La FEB affirme que la simplification administrative est la clé et doit redevenir une priorité, alors qu’elle a été mise à mal avec la pandémie.

Numérisation, numérisation, numérisation

Elle avance 15 propositions qui, selon elle, pourraient réduire de 50% ces charges. La numérisation tient une grande place dans les idées de la Fédération, qui demande notamment que l’on rende automatiquement les informations contenues dans le registre UBO accessibles aux institutions financières, que l’on numérise les actes quotidiens relevant du droit des entreprises ou encore que l’on harmonise le système de facturation électronique dans tous les pays européens.

Il serait aussi nécessaire, pour la FEB, de réformer le régime de chômage temporaire pour raisons économiques. Ce dernier, outil essentiel aux entreprises en cas de crise, nécessite encore trop de formalités selon la Fédération, qui pointe en priorité le nombre de notifications obligatoires de la part des employeurs.

Multitude de charges administratives

La Fédération relève aussi l’importance, selon elle, de revoir la loi sur le Federal Learning Account qui, en l’état, crée “une double comptabilité des formations” pour les entreprises.

“Les entrepreneurs belges s’inquiètent de la multitude de charges administratives qui leur sont imposées. (…) Il faut remplacer les formulaires et procédures complexes et opaques par des trajectoires numériques intelligentes. La simplification administrative constitue le moyen le plus abordable d’améliorer la compétitivité de nos entreprises”, résume le CEO de la FEB, Pieter Timmermans.

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