La confiance dans la capacité d’innovation des entreprises belges diminue

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La confiance des chefs d’entreprise dans la capacité d’innovation des entreprises belges diminue. C’est ce qui ressort du baromètre 2019 de la Recherche & Développement (R&D) d’Ayming Belgium.

Le baromètre 2019 de la R&D compile les résultats d’une enquête menée par Ayming Belgium auprès de 128 CEO, CFO et directeurs R&D. C’était la deuxième fois que la société de conseil effectuait cet exercice.

En 2019, sept chefs d’entreprise sur dix ont une vision optimiste de leur portefeuille d’innovations. L’an dernier, ils étaient huit sur dix.

Laurie Pilo, directrice générale d’Ayming Belgium, nuance cette diminution. “Il n’est pas anormal que la confiance soit légèrement plus faible dans une année électorale”, explique-t-elle. “De plus, le contexte international et les contrôles fiscaux croissants créent de l’incertitude. Parmi les sociétés qui ont subi un contrôle fiscal à l’égard de l’application de régimes fiscaux favorables, 44% ont été redressées.”

Peu accessible

L’enquête montre également que trop peu de managers au sein des sociétés innovantes mettent en oeuvre les concepts de l’industrie 4.0. Les chefs d’entreprise s’en plaignent, mais ils investissent aussi relativement peu dans l’innovation des processus.

En outre, tout comme l’an dernier, les mesures fédérales visant à stimuler l’innovation restent sous-appliquées. Il s’agit notamment des incitants fiscaux pour les chercheurs et de nombreuses subventions.

“Les chefs d’entreprise interrogés estiment que ce régime est plutôt généreux, mais peu accessible”, poursuit Laurie Pilo. “Paradoxalement, on observe l’inverse dans les comparaisons internationales : les mesures ne sont pas si favorables, mais raisonnablement accessibles. Cette perception différente est probablement liée à la fragmentation typique de la Belgique à différents niveaux politiques.”

Traduction : virginie·dupont·sprl

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