Jusqu’à 140 emplois menacés chez ArcelorMittal en Belgique

Le site d'ArcelorMittal à Gand. BELGA PHOTO JAMES ARTHUR GEKIERE

Jusqu’à 140 emplois sont menacés au sein des divisions belges d’ArcelorMittal, a-t-on appris mercredi. Il s’agit principalement de postes d’employés, touchant surtout le personnel du site de Gand.

La délocalisation de certaines fonctions vers un centre de services en Pologne ou en Inde était évoquée depuis un certain temps. Toutefois, c’est lors d’un conseil d’entreprise consacré à cette question qu’un chiffre précis a été mentionné pour la première fois.

L’entreprise étudie la possibilité de délocaliser partiellement des activités de support telles que les ressources humaines, la finance, l’informatique et les achats vers ce que l’on appelle des “centres de services partagés” situés en Pologne ou en Inde.

La direction n’a pas souhaité confirmer de chiffres, mais selon des communications internes consultées par Belga, les tâches de 100 à 140 collaborateurs d’ArcelorMittal Belgium seraient concernées par ce transfert. “Au sein des processus concernés, seules les activités suivantes sont envisagées pour la délocalisation: les tâches routinières, les tâches récurrentes, les tâches avec des règles clairement définies et les activités où des gains d’efficacité peuvent être réalisés grâce aux économies d’échelle”, a indiqué la direction gantoise.

Délocaliser pour réduire les coûts

“Notre ambition est de préserver l’emploi des collaborateurs concernés”, a précisé la direction. “Selon nos perspectives actuelles, nous identifions suffisamment d’opportunités via la mobilité interne, l’internalisation (des collaborateurs internes reprenant des tâches externes) et les départs naturels (notamment les départs à la retraite).”
En Belgique, ArcelorMittal possède une usine à Gand qui emploie plus de 3.000 ouvriers sidérurgiques ainsi qu’environ 2.000 employés administratifs. L’entreprise y dispose de services de support qui s’occupent notamment d’automatisation industrielle, de contrôle qualité, de relations clients et d’informatique.

En février, il était déjà apparu que le groupe sidérurgique travaillait à la délocalisation de certains services. Cette opération s’inscrit dans une politique de réduction des coûts, les usines sidérurgiques européennes d’ArcelorMittal étant fortement confrontées à la concurrence des importations moins chères, notamment en provenance d’Asie.

Le service IT impacté

L’impact potentiel le plus important est attendu dans le département informatique (35-45 équivalents temps plein), suivi par la finance (20-30 ETP), les ressources humaines (15-25) et l’organisation commerciale (10-20).

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