Ferrari à Herstal: la direction décide d’ajourner les négociations

La direction de l’entreprise Ferrari, située à Herstal, a décidé d’ajourner les négociations relatives au licenciement collectif prévu au sein de l’entreprise, “tant que les conditions ne sont pas remplies pour mener des débats dans un climat serein”.

En octobre 2009, la direction de Ferrari, active notamment dans la construction métallique et important sous-traitant dans la sidérurgie, avait annoncé son intention de supprimer 46 emplois sur 119. La première réunion de négociation a eu lieu le 28 janvier.

“Alors que les négociateurs se sont quittés ce 28 janvier avec la ferme intention de finaliser un accord social lors d’une réunion au finish devant se tenir ce 2 février, la FGTB Liégeoise s’est livré à des actes que nous condamnons aujourd’hui avec fermeté”, dénonce la direction dans un communiqué. Celle-ci reproche à des syndicalistes de la FGTB Liège d’avoir séquestré “quatre personnes pendant toute une journée” et de s’être livré “à des actes de vandalisme et de sabotage”, en s’en prenant notamment au véhicule d’une membre de la direction.

La direction de Ferrari reproche également à la FGTB d’avoir paralysé durant toute la journée l’activité sur le site de la carrière de Bay-Bonnet “alors que le personnel de cette carrière n’est pas concerné par le licenciement collectif”. La direction précise enfin avoir décidé d’ajourner les négociations sociales et d’adresser un courrier à la ministre de l’Emploi, ainsi qu’aux autres syndicats pour voir où ils se situent “par rapport à ces débordements”. Une nouvelle réunion était en principe prévue le 9 février.

Trends.be, avec Belga

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