Febeg: “le mécanisme d’application du tarif social pose des problèmes bien connus”
Le tarif social pose un “certain nombre de problèmes pas nouveaux mais aggravés par la crise actuelle” selon le porte-parole de la Fédération belge des entreprises électriques et gazières (Febeg) qui précise que chaque fournisseur est libre de participer ou non à un appel d’offre publique.
Quelques heures plus tôt, quatre sociétés de logements de service public (La Sambrienne, Toit et Moi, Le Logis Tournaisien, Centr’Habitat) ont alerté sur le risque de voir quelque 3.000 familles locataires ne plus pouvoir disposer du tarif social énergie d’ici à quelques semaines par manque de réponse des fournisseurs à un marché commun d’énergie.
“Nous ne connaissons pas les raisons précises qui ont poussé les fournisseurs à ne pas répondre à ce marché”, a précisé le porte-parole tout en évoquant un “certain nombre de problèmes pas nouveaux mais aggravés par la crise actuelle” que pose la fourniture d’énergie au tarif social.
Selon le mécanisme en vigueur, les fournisseurs doivent, selon le porte-parole, facturer le tarif social aux clients qui en bénéficient, avant seulement de récupérer la différence par rapport à un tarif de référence, calculé par la Creg (Commission de régulation de l’électricité et du gaz). “Mais ce tarif de référence de par son niveau actuel ne correspond plus aux conditions du marché pour une série de raisons”, a indiqué le porte-parole.
Par ailleurs, selon lui, la différence entre le tarif social et le tarif de référence doit être préfinancée par les fournisseurs d’énergie, qui ne peuvent la récupérer qu’après deux ou trois trimestres seulement. “Faire offre dans toutes ces circonstances résulte à une vente à perte”, a indiqué le porte-parole. Selon ce dernier, la Febeg a déjà par le passé formulé une série de propositions pour améliorer le système et le faire devenir notamment “financièrement neutre” pour les fournisseurs.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici