En images: que valent les “lunettes intelligentes” de Google?

Pour le moment, les exemplaires disponibles de Glass ne disposent pas de verres. Il s’agit seulement d’une monture surplombé d’un petit bloc transparent où se situe l’écran. Les images apparaissent donc en surimpression de la réalité. L’utilisateur doit prendre l’habitude de lever le regard, mais l’affichage est clair, présent, sans toutefois gêner la vue.
Sur la branche des Glass se trouve un “pad” proche de ceux qu’on trouve sur les ordinateurs portables. En l’effleurant d’un ou deux doigts, vers le bas ou vers le côté, vous donnez aux lunettes l’ordre de revenir en arrière ou de faire défiler des informations.
Les lunettes de Google disposent d’un appareil photo intégré d’une qualité de cinq mégapixels. Elles permettent de prendre des clichés mais aussi d’enregistrer des vidéos, sur simple commande vocale de leur propriétaire : “OK Glass, take a picture”. Cette fonction soulève néanmoins déjà les critiques des défenseurs de la vie privée et… de certains casinos de Vegas qui annoncent d’ores et déjà refuser l’accès aux personnes qui les portent sur le bout du nez.
Comme les smartwatches, Glass ne se connecte pas tout seul à Internet. Les lunettes s’y connectent par l’intermédiaire d’un smartphone, donc soit en wifi, soit en 3 ou 4G…
1.500 DOLLARS: C’est le prix déboursé par les candidats-testeurs de Google Glass. 22 MILLIONS: C’est le nombre de fois qu’a été visionnée sur YouTube la vidéo officielle de Google intitulée “How It Feels” qui explique comment fonctionnent les lunettes Glass. En sept mois à peine. Un sacré buzz…
A quoi servent les Google Glass ? Pour l’instant, elles permettent déjà de prendre des clichés, de filmer ou de mener une recherche (vocale) via Google. Sur simple “Qui est le patron de Toyota ?”, les lunettes affichent le résultat. Demandez-leur de trouver un bar à sushi à proximité et Glass vous indiquera la liste des lieux adéquats et vous guidera même via une carte géographique (Google Maps). Le système réagit bien mais il ne parle, pour l’instant, qu’anglais… voire américain.
Les développeurs du monde entier peuvent d’ores et déjà se pencher sur de nouvelles fonctionnalités. On imagine, par exemple, des développements dans le domaine du tourisme, de la médecine! Certains producteurs de films pour adultes aimeraient bien trouver des usages dans l’univers du X… Mais ce qui semble sûr, c’est que Google compterait, à un moment, y afficher des pubs.
L’écran est clair, les commandes simples (pour autant qu’on s’y soit habitué) et le tout fonctionne assez bien. Google arrive à rendre réel un objet qu’on aurait cru appartenir au monde de la science-fiction. Les fonctionnalités sont déjà assez agréables mais restent gadget : elles ne font, pour l’instant, rien de plus que ce que fait un smartphone. Par contre, il ne fait aucun doute qu’avec des applications à vraies valeurs ajoutées, certains risquent de ne plus pouvoir s’en passer… comme de leur smartphone aujourd’hui !
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