En images: Au secours, mon patron m’insupporte !

Cela se traduit par des situations où un employé se demande : qu’est-ce que j’ai fait pour que mon patron me dise ça ? On se sent jugé, mésestimé, faisant l’objet d’un manque de respect. Bref de l’agacement, de l’agressivité et de l’intolérance… réciproques. On a l’impression d’être une victime, mais on ne se rend pas compte qu’en faisant cela, on devient soi-même antipathique… La solution ? S’extirper du stress et de la susceptibilité, puis de s’ouvrir sur soi-même.
Soit le manager doté de quatre roues motrices, carburant à l’énergie sans jamais s’arrêter. Toujours motivé, toujours disponible, toujours intolérant face à l’échec. On fonctionne comme lui ou contre lui. Ses subordonnés qui ne parviennent pas à le suivre se sentent incapables, délaissés, car le boss ne fonctionne qu’avec ses semblables et laisse les autres de côté. Sans nécessairement s’en rendre compte, il se montre écrasant et distille dans son entourage une épidémie de complexes d’infériorité. La solution ? Jouer la carte de la métacommunication, soit “oser dire à son chef : vous me posez un problème, vous me complexez ; j’ai beau essayer de vous imiter, je n’arrive pas à faire mieux”. On ne se met pas dans une position de soumission, mais on exprime une authenticité.
Le superlatif peut se décliner à l’infini : hyper ambitieux, enthousiaste, séduisant, précis, cool, calculateur… Quelle que soit son attitude, le manager frise le too much. Il est trop exigeant et, par conséquent, systématiquement déçu. Solution ? Eviter de rentrer dans ce cycle de la hausse (enthousiasme) et de la baisse (déception). Se cantonner à un plan factuel : se dire que plus une personne fonctionne comme cela, plus il compense un manque ailleurs.
Celui-ci fait régner la terreur dans tout le département et s’est entouré de sbires parfois pires que lui. Il prend un malin plaisir à rabrouer, manipuler, monter des collègues les uns contre les autres. Le harcèlement n’est pas loin. C’est un con, et on ne peut pas lui dire ! Solution ? L’assertivité : on ne se justifie pas, on n’agresse pas, on n’entre pas en compétition. On est dans un rapport de forces neutre. On fait passer ce message : ne me touchez pas et je ne vous chercherai pas.
Ou comment exister lorsqu’on est privé de pouvoir décisionnel. Soit parce que l’organigramme interne est devenu une usine à gaz, soit parce que le mot “déléguer” ne fait pas partie du vocabulaire du dirigeant. De quoi entraîner chez le collaborateur une attitude parapluie : puisqu’il a déjà pris des coups, il s’estime sabordé et ne ressent aucune motivation. Deux solution : 1. La sortie haute : les dominants décident de mettre en place d’autres rapports de force. 2. La sortie basse, qui concerne toutes personnes de l’organisation et qui se concrétise par la traçabilité d’échanges sobres et factuels.
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