En images: 5 technologies futuristes qui ne sont pas de la science-fiction

La Corée du Sud expérimente un nouveau type de revêtement de chaussée, capable de recharger les batteries des véhicules électriques qui l’empruntent. Le projet est destiné prioritairement aux transports en commun, car le coût serait prohibitif pour les véhicules particuliers. Cette technologie utilise les champs électromagnétiques générés par des câbles électriques enfouis sous la route.
La société japonaise Cyberdyne a mis au point un “exosquelette”, sorte d’armure robotisée qui permet de fusionner ses capacités et celles de la machine. Il capte les intentions de mouvement à l’aide de capteurs positionnés sur le corps, et les transmet au système qui démultiplie alors l’énergie mise en oeuvre pour effectuer ce mouvement. Concrètement, il peut servir d’outil de rééducation, d’assistance aux personnes handicapées, ou encore à réaliser des tâches physiques difficiles. Dans le cas de paralysies totales, l’exosquelette peut se mouvoir de manière autonome.
Relier San Francisco à Los Angeles en 30 minutes ? C’est le projet fou imaginé par les équipes d’Elon Musk, le milliardaire à l’origine de PayPal et de la société de transport spatial privée Space X. Leur idée de transport du futur, Hyperloop, consiste en une capsule hermétiquement fermée propulsée à l’intérieur d’un tube à basse pression. Construire la ligne San Francisco-Los Angeles coûterait 6 milliards de dollars.
Les scientifiques d’IBM ont dévoilé en juillet de nouvelles avancées dans la programmation de puces, dont l’architecture est similaire à celle du cerveau. Avec le “projet Synapse”, leur objectif est de “créer une nouvelle génération de réseaux de capteurs intelligents qui imitent les capacités de perception, d’action et d’apprentissage du cerveau”. A long terme, il s’agit de construire un système de puces comprenant 10 milliards de neurones et 100 millions de millions de synapses, qui consommerait à peine un kilowatt et occuperait un volume de moins de 2 litres.
Les scientifiques du monde entier font d’énormes progrès depuis ces dernières années sur les interfaces cerveau-machine. En début d’année, un spécialiste des neurosciences brésilien est notamment parvenu à relier les cerveaux de deux rats via un ordinateur. Avec un taux de réussite de 70%, le second rat effectuait la même action que le premier. En d’autres termes: le cerveau du rat n°1 contrôlait le cerveau du rat n°2.
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