De quoi sera composée l’alimentation de demain?

© Fevia

L’industrie alimentaire belge met les étudiants au défi de développer l’alimentation durable de demain.

La Fevia, la Fédération de l’industrie alimentaire belge, se prépare et prépare tout son secteur à l’alimentation de demain : un système plus durable et plus respectueux tant des personnes, que des animaux et de l’environnement.

Le secteur de l’alimentation est, toutes professions confondues, continuellement à la recherche de nouveaux talents. Selon la Fevia, le VDAB et le Forem reçoivent chaque année en moyenne 20 000 offres d’emploi des entreprises alimentaires. Cela représente une centaine de nouvelles offres par jour. «L’industrie alimentaire belge n’est pas seulement le secteur le plus savoureux, déclare Bart Buysse, CEO de Fevia, mais avec plus de 100 000 emplois, il est aussi le plus grand employeur industriel de notre pays».

Et au président de la Fevia, Anthony Botelberge, de renchérir : «La pénurie sur le marché du travail reste un défi structurel pour nos entreprises. En tant que secteur, nous voulons que les jeunes aient le sentiment que dans l’industrie alimentaire, ils peuvent apporter leur touche à l’alimentation de demain. Les Food At Work Ecotrophelia Awards est l’un des moyens d’y parvenir». En effet, une recherche de talents en entrainant une autre, la Fevia a organisé les Food At Work Ecotrophelia Awards. Ce concours rassemblait quinze équipes de jeunes, ayant pour défi de développer l’alimentation durable de demain que cela soit à travers un plat, un en-cas ou encore une boisson.

Outre des idées alimentaires innovantes, ce concours a également permis de faire ressortir trois tendances alimentaires qui plaisent à la jeune génération.

De nouvelles tendances

La première tendance dégagée par ce concours est plutôt surprenante: les jeunes choisissent souvent des en-cas équilibrés qui s’emportent et se mangent facilement sur le pouce. « Les en-cas sains sont une tendance importante que nous observons également dans l’industrie alimentaire, détaille Sophie Bourrez, codirectrice du pôle d’innovation wallon Wagralim, avec un accent particulier sur les repas prêts-à-manger, tels que les crackers pour le petit-déjeuner ou les en-cas ».

La deuxième tendance est la recherche de produits bons pour la santé, et donc souvent à base de fruits et de légumes. Si les jeunes ont testé « des solutions à base de plantes contenant plus de fibres ou de protéines ou moins de sucres », des produits fermentés ou contenant des probiotiques, cette recherche du bon et du durable est également une préoccupation de tout le secteur de l’industrie alimentaire.

Sans surprise, la dernière tendance est l’anti-gaspillage : il faut réduire les pertes alimentaires en réutilisant les flux résiduels de l’industrie alimentaire : vieux pain, légumes déclassés ou même restes de nids d’abeilles dans le cadre de cette rencontre. «Bon nombre de ces flux de sous-produits présentent d’autres avantages, souligne Margaux Leemans, membre du pôle d’innovation flamand Flanders’ FOOD. Ils peuvent donner aux produits alimentaires une teneur en protéines et/ou en fibres plus élevée, ce qui les rend également intéressants sur le plan nutritionnel. En général, la valorisation des flux de sous-produits est également une tendance claire au sein l’industrie alimentaire

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