Coolblue: « Nous payons des impôts et allons créer 200 emplois en Belgique cette année »

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Coolblue, un webshop néerlandais très populaire en Flandre, paye des impôts en Belgique et a créé plusieurs centaines d’emplois dans le pays, a souligné Matthias De Clercq, manager de Coolblue Belgique. Il répond ainsi aux critiques selon lesquelles l’entreprise ne contribue pas à l’économie belge.

« Je peux vous dire que nous payons toutes nos taxes belges », a indiqué M. De Clercq. « En 2016, 130 personnes travaillaient avec nous en Belgique. L’an dernier, ce chiffre a augmenté à 300 et cette année nous allons créer 200 jobs. Sans compte les emplois indirects, par exemple chez bpost.

 » L’entreprise a été critiquée en raison de la baisse de vigueur du commerce belge au profit de boutiques en ligne étrangères, notamment les géants Amazon et Bol.com. Un manque à gagner tant du point de vue des emplois que du chiffre d’affaires, selon la fédération d’entreprises flamande Unizo. En décembre, plusieurs grands patrons belges – dont Bart Claes (JBC), Frans Colruyt (Colruyt) ou Wouter Torfs (chaussures Torfs) – avaient d’ailleurs appelés leurs compatriotes à acheter leurs cadeaux de Noël sur des sites du plat pays.

Coolblue a généré en 2017 quelque 1,2 milliard d’euros aux Pays-Bas et en Belgique, une hausse de 38% par rapport à l’année précédente. Elle ne donne pas de chiffres sur la Belgique, mais le patron local évoque « des parts de marché croissantes ». Coolblue souhaite aussi s’attaquer réellement au marché belge francophone. La plateforme y est active depuis l’année dernière, mais Matthias De Clercq veut passer à la vitesse supérieure.

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