Chez AB InBev, c’est la Belgique qui montre la voie à suivre du sans alcool

Le Brésil accueille une mission économique belge cette semaine et le groupe AB InBev se devait d’être de la partie. L’entreprise belgo-brésilienne en a profité pour expliquer à la princesse Astrid, vendredi à Rio de Janeiro, son processus de fabrication de bières sans alcool.

La Brahma 0.0, devenue la bière sans alcool la plus consommée sur le marché brésilien, après son lancement il y a une dizaine d’années, a été initialement conçue en Belgique.

La collaboration belgo-brésilienne a débuté il y a 20 ans précisément lorsqu’Interbrew a fusionné avec AmBev. Depuis, la Belgique conserve plus que jamais sa place sur la scène brassicole mondiale. Particulièrement en matière de recherche.

Le principal centre de recherche mondial d’AB InBev est basé à Louvain. Depuis 2020, c’est le Belge David De Schutter qui le dirige. L’endroit abrite notamment la banque de données de levures du groupe comptant 2.000 références conservées à -196 degrés. Une centaine sont utilisées couramment pour les quelque 500 marques du groupe.

Un atout

Le développement de bières sans alcool est un des atouts du site louvaniste. La recette a considérablement évolué à partir de 2010 et le groupe a aujourd’hui donné à la plupart de ses marques une version sans alcool.

Louvain et le Brésil ont un autre point commun chez AB InBev: la Stella Artois. Le pays d’Amérique latine est le troisième plus gros marché pour cette pils louvaniste historique. L’entreprise y a même lancé l’an dernier une version Pure Gold, moins calorique (-17%) et moins forte (4,3% alc.) que son aînée (5,2%).

A ce stade, cette Stella allégée ne sera pas lancée en Belgique. Il n’est pas rare que la société commercialise des variantes de bières belges sur d’autres marchés. Une Stella Artois noire est ainsi disponible depuis quelques années en Argentine et aux Etats-Unis entre autres.

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