Cercle de Lorraine, acte 3 : “J’étais bien directeur général !”

Miguel van Ackere, licencié fin juin du Cercle de Lorraine, réagit à son tour aux justifications apportées par Stephan Jourdain, administrateur délégué du Cercle : “Je vous confirme que j’étais directeur général du Cercle de Lorraine, et non directeur en charge de l’horeca”, indique-t-il notamment.

Fin juin, l’hebdomadaire satirique Père Ubu relatait, sur son site Internet, le licenciement de Miguel van Ackere de son poste au sein du Cercle de Lorraine. Dans la foulée, Stephan Jourdain, administrateur délégué du Cercle, avait souhaité réagir sur Trends.be, indiquant notamment que Miguel van Ackere n’était pas directeur général mais “directeur en charge de l’horeca”.

Cette mission, selon lui, prenait logiquement fin suite au contrat signé avec Restauration Nouvelle, puisque cette société, qui reprenait les neuf ou dix personnes assurant l’horeca au Cercle de Lorraine, disposait de son propre encadrement.

L’affaire semblait close… jusqu’à ce que Miguel van Ackere lui-même désire réagir aux arguments de son ex-administrateur délégué : “Contrairement aux propos de Stéphan Jourdain, je vous confirme que j’étais directeur général du Cercle de Lorraine (et non pas directeur en charge de l’horeca).” Et de pointer la liste des membres du Cercle, où il apparaît encore, avec sa fonction… ou du moins apparaissait, puisque son nom a été retiré peu de temps après la publication du présent article. Voici néanmoins une capture d’écran réalisée lundi après-midi :

“La raison de mon licenciement ne m’a pas été communiquée”, souligne encore Miguel van Ackere. Sa mission ne se limitant pas à l’horeca mais allant, selon les termes de son contrat, jusqu’à “l’augmentation de la visibilité et de l’image high profile du Cercle de Lorraine”, “je vous confirme que mon licenciement n’a aucun rapport avec la signature du contrat entre le Cercle de Lorraine et Restauration Nouvelle”.

Sur la question de sa période d’essai, “l’homme qui a lancé le David Lloyd en Belgique”, ainsi que le présente Père Ubu,tient enfin à préciser : “J’ai été licencié le mercredi 30 juin, sept mois après mon entrée en fonction (1er décembre 2009) et un mois après la fin de ma période d’essai.”

Suite à la publication du présent article, Stephan Jourdain a souhaité réaffirmé ses premiers propos : “Le travail de Miguel van Ackere était bien composé à 80 % de l’horeca.”

V.D.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content