Accord entre Picanol et SNPE : “Personne ne doit craindre pour son emploi”

Luc Tack (Picanol) © DR

“Nous voulons aider à ancrer durablement Tessenderlo Chemie en Flandre”, a réagi vendredi le PDG de Picanol, Luc Tack, après l’acquisition par sa société de la participation de 27,6 % de l’Etat français dans Tessenderlo Chemie.

“Par cette participation, nous voulons assurer un actionnariat stable pour Tessenderlo Chemie et promouvoir le développement d’une stratégie à long terme”, a ajouté le PDG. Ce dernier a assuré que “cet accord ne changera rien pour les employés de Picanol, ni de Tessenderlo Chemie.”

Le groupe Picanol emploie 1.950 personnes dans le monde, dont 1.350 à Ypres. Tessenderlo Chemie compte environ 7.000 employés dans le monde. Avec cette prise de participation, Picanol Group veut diversifier ses activités et s’étendre sur le plan géographique, afin d’être mieux armé dans le marché des machines à tisser. “Nous intervenons dans différents secteurs d’activités. Personne ne doit craindre pour son emploi. Ce que nous allons faire, c’est échanger des expériences”, déclare M. Tack.

Le Vice-premier ministre Didier Reynders s’est dit satisfait de la signature de l’accord contraignant entre Picanol et le français SNPE. “Par ce biais, le Picanol Group s’assure d’un fort ancrage de Tessenderlo Chemie dans notre pays. Par cette vente, SNPE SA n’aura plus d’actions dans Tessenderlo Chemie. SNPE SA est détenu à hauteur de 99% par le gouvernement français”, indique-t-il. M. Reynders ajoute, qu’avec l’ancien Premier ministre Yves Leterme, ils avaient noué des contacts avec le gouvernement français lors de la précédente législature afin de faciliter cette vente.

L’entreprise d’Ypres paie 22 euros par action à la SNPE. La reprise est ainsi estimée à 192,4 millions d’euros.

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