Le monde consacre 18% de son PIB à l’énergie

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Le monde consacre désormais 17,7% de son PIB, c’est-à-dire de la richesse qu’il crée sur un an, à la consommation finale d’énergie. En 2020, il n’en dédiait que 9%.

Ce chiffre, tiré des dernières perspectives économiques de l’OCDE, montre à quel point nous avons basculé, en quelques mois, dans un nouvel univers. Pour retrouver un tel niveau de richesse consacré à la consommation d’énergie, il faut remonter au deuxième choc pétrolier (17,8% en 1981), soit 40 ans en arrière.

Selon les dernières prévisions de l’OCDE sortie ce mardi, l’économie mondiale devrait ralentir encore au cours de l’année à venir, “car le choc énergétique massif et historique provoqué par la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine continue d’attiser les tensions inflationnistes, dégradant la confiance et le pouvoir d’achat des ménages et accentuant les risques à l’échelle mondiale”, dit l’OCDE dans son dernier rapport qui souligne “le caractère exceptionnellement déséquilibré et fragile des perspectives d’évolution de l’économie mondiale au cours des deux prochaines années”.

L’économie de la planète devrait croitre à un taux de 3,1% cette année, et seulement 2.2 % l’an prochain, pour se redresser péniblement à 2,7% en 2024.

Et encore, la croissance ne viendra certainement pas de l’Europe. “En 2023, la croissance sera fortement tributaire des grandes économies de marché émergentes d’Asie, qui représenteront près des trois quarts de l’augmentation du PIB mondial”, estime l’OCDE qui ne table que sur une croissance de 0,5% en Belgique et dans la zone euro en 2023, et 1,4% en 2024.

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