“La question du financement reste problématique”
La réforme des pensions annoncée par le gouvernement fédéral comporte des éléments positifs, mais “la question du financement” du système “reste problématique”, juge mardi le Syndicat neutre pour indépendants.
À l’image de ses homologues de la FEB et de l’UCM, le SNI salue le seuil de 20 années de travail effectif pour accéder à la pension minimum et le retour du bonus pension, “des évolutions positives qui devraient inciter les travailleurs à cotiser plus longtemps”.
Mais toujours dans la lignée des autres organisations patronales, le Syndicat déplore une réforme “en mode mineur”.
“La question du financement reste problématique. Il faudra un taux d’emploi effectif de 80% pour assurer à terme le coût du vieillissement. Or, nous en sommes loin et les disparités entre régions sont fortes. C’est là que se trouve aujourd’hui surtout le problème et ça doit être la priorité numéro un du gouvernement”, estime le SNI.
Quant aux décisions pour améliorer la pension des indépendants, celles-ci avaient déjà été prises lors de précédents conclaves, relève le Syndicat. “Nous n’attendions donc pas de grandes avancées dans cet accord.”