Immobilier: forte hausse des prix 2020
Le bilan 2020 de l’immobilier belge est surprenant. Le baromètre des notaires indique une faible baisse de l’activité malgré une longue fermeture et des prix qui s’envolent.
Quel allait être l’impact de la pandémie sur l’immobilier belge? Malgré une fermeture du secteur durant quasi un tiers de l’année, le nombre de transactions réalisées en 2020 n’est qu’en légère baisse (-2,7%) selon le Baromètre des notaires. Cette baisse n’est d’ailleurs pas généralisée. Si Bruxelles (-5%) et la Flandre (-4%) dévissent, la Wallonie, elle, progresse (+0,8%). A l’évidence, cette dernière a profité pleinement de l’effet télétravail-confinement qui a poussé les Belges à choisir la campagne. La Flandre subit le contrecoup du changement du woonbonus tandis que les investisseurs et les promoteurs, très présents sur Bruxelles, sont restés prudents. Le baromètre indique aussi une forte hausse des prix. Les prix moyens d’une maison et d’un appartement se sont encore envolés de 5,7 à 6,8% pour atteindre, respectivement, 275.000 et 245.000 euros. Une hausse qui s’explique par une forte demande face une offre réduite.
Deux autres constats forts peuvent être tirés de cette année 2020. Premièrement, le relatif désamour pour le Brabant wallon qui accuse une baisse conséquente des transactions (-8,4%). Les prix très élevés ont sans doute poussé un peu plus loin les candidats à l’exode bruxellois La Fednot signale que le Brabant wallon connaît aussi un rattrapage lié à la forte activité de 2018 et 2019. Deuxièmement, la flambée de la province de Luxembourg. Elle est devenue la deuxième province wallonne la plus chère derrière le BW. Le prix des maisons y a explosé: +11,2% à 225.918 euros. Il y a un effet seconde résidence mais aussi évidemment celui du télétravail. Sans oublier qu’au Grand-Duché, les prix ont explosé, ce qui pousse les Luxembourgeois à acheter chez nous.
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