Que devient Faqbot, la start-up fondée par un entrepreneur de 18 ans?

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Soutenue financièrement en 2018 par de grands noms comme Jean-Guillaume Zurstrassen, Harold Mechelynck, Davy Kestens et le W.IN.G, la jeune pousse Faqbot co-fondée par un tout jeune entrepreneur prévoyait d’automatiser les “FAQ” grâce à des chatbots. Qu’est-elle devenue ?

Il y a deux ans, nous annoncions la levée de fonds de 315.000 euros de Faqbot auprès du W.IN.G, le fonds public wallon consacré aux start-up. La particularité de Faqbot ? Cette start-up avait été co-fondée par Mathis André, un jeune homme âgé de 17 ans au démarrage du projet. Et malgré son jeune âge, la start-up avait réussi à convaincre des investisseurs de renoms comme Jean-Guillaume Zurstrassen et Harold Mechelynck (Belcube), Davy Kestens (de la start-up SparkCentral et actuellemement Cake).

Deux ans après, qu’est devenue la start-up spécialisée, à l’époque, dans la mise en place de “bots” qui répondent, sur les sites Web, aux questions des surfeurs sur bases des FAQ, souvent mal faites ou trop longues ?

Faqbot existe toujours. Elle compte aujourd’hui 4 personnes (les deux fondateurs et deux employés) et continue sa croissance progressive grâce aux revenus d’une trentaine d’entreprises clientes. Si, au départ, la jeune pousse automatisait les FAQ (frequent asked questions) des sites Web, Faqbot a élargi son scope et automatise désormais… tout ce qu’il est possible d’automatiser. Ainsi, pour la firme Recupel, Faqbot automatise le support client en ligne. “Recupel a un support client qui est géré à l’aide d’un système de chat classique, précise André Mathis. Comme dans pas mal d’entreprises, beaucoup de questions posées sont souvent récurrentes.” Désormais, le chat de Recupel fonctionne, tous les après-midi, de manière automatique grâce à la plateforme Faqbot, le matin étant toujours pris en charge par des humains.

La solution développée par la start-up “fonctionne aussi très bien pour les événements comme les festivals, se réjouit Mathis André, car il y a de gros volumes de questions, mais souvent les mêmes : sur les prix des tickets, les transports, etc. Les questions se répètent d’année en année. L’automatisation est donc facile.”

Le business model de la start-up est simple : un abonnement “saas” (software as a service) basé sur le volume de requêtes. En moyenne, l’abonnement est à 499€ par mois et peut grimper en fonction du volume de demandes.

Pour le moment, Faqbot ne compte pas lever d’argent. “On préfère continuer le bootstrapping avec ce qu’on a déjà eu et avec les revenus provenant des clients et continuer notre développement en Belgique où on a encore un gros potentiel de croissance, prévient le jeune entrepreneur. Nous lèverons quand on voudra se lancer sérieusement à l’étranger.” Pour l’instant, la start-up compte quelques clients à l’étranger mais ce n’est pas son focus. L’objectif de Faqbot, cette année ? Passer de 30 à 100 clients, la majorité en Belgique.

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