PostNL Belgique dans la tourmente

Au total, les réductions entraîneront des économies de coûts de 20 millions d'euros en 2023. © belga image

Cela fait des mois que la filiale belge de PostNL est dans le collimateur de la justice.

En septembre, le tribunal correctionnel de Malines avait entamé à son encontre (et celui de GLS) un procès pour fraude sociale organisée. Le jugement est attendu pour bientôt. Mais les choses ne s’arrêtent pas là puisque la semaine dernière, des perquisitions ont été menées par la police judiciaire fédérale et un juge d’instruction dans trois dépôts belges ainsi qu’au domicile de Rudy Van Rillaer, le CEO de PostNL Belgique.

Neuf personnes ont été interpellées et trois se sont vu signifier un mandat d’arrêt: Rudy Van Rillaer, le directeur des opérations John de Bruyn et un autre employé. On reproche au trio de diriger une entreprise criminelle, de trafic d’êtres humains, de faux en écriture et de détachement illégal. Depuis, la chambre du conseil a ordonné leur libération. Mais l’auditorat du travail d’Anvers a fait appel, prolongeant de 14 jours le séjour en prison du CEO et du directeur des opérations.

A ce stade, peu d’informations filtrent sur l’enquête en cours. Mais Petra De Sutter, la ministre fédérale des Entreprises publiques, a opportunément rappelé qu’elle prépare un avant-projet de loi pour que la distribution des colis se fasse conformément à la législation du travail et de façon équitable.

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