“Les conséquences sur le marché du travail pourraient se ressentir durant des années”

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La crise sur le marché du travail, en raison de la pandémie de coronavirus, se ressentira jusqu’en 2023, selon l’Organisation internationale du travail (OIT). L’organisation prévoit l’an prochain 205 millions de chômeurs dans le monde.

En 2019, juste avant la pandémie, il était question de 187 millions de chômeurs sur la planète. “La lente reprise de l’emploi et les inégalités sociales croissantes présentent le risque de cicatrices à long terme dues au Covid-19”, indique un rapport sur le marché du travail.

L’OIT prévoit la création de nouveaux emplois mais cette croissance ne suffira pas à compenser les pertes. Selon l’OIT, il y aura un taux de chômage mondial de 5,7% en 2022. Sans compter l’année du coronavirus en 2020, il s’agit du chiffre le plus élevé depuis 2013.

La crise sur le marché du travail se ressent particulièrement en Amérique latine, en Europe et en Asie centrale. En Europe, malgré des mesures de soutien, le marché du travail a perdu plus de 6 millions de travailleurs et travailleuses. Il s’agit généralement d’employés à contrat temporaire ou travaillant à temps partiel. Les jeunes et les personnes faiblement formées ont aussi été fortement touchés.

L’OIT s’attend toutefois à une accélération de l’emploi au second semestre de cette année, à condition que la situation pandémique ne s’aggrave pas.

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