Les Belges sont loin d’être fatigués du télétravail

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Les Belges ont goûté aux joies du télétravail depuis le début de la crise sanitaire et comptent bien continuer à le pratiquer à l’avenir.

Les Belges semblent loin d’être las du télétravail. 84% d’entre eux souhaiteraient en effet continuer à travailler de chez eux deux jours par semaine ou plus après la crise actuelle. C’est 19% de plus qu’au début de la crise du coronavirus, selon une enquête du bureau de conseil BDO menée auprès d’environ 1.600 personnes en mai et dévoilée jeudi. Les contacts sociaux et le travail d’équipe semblent être les seuls atouts du bureau pour attirer les collaborateurs.

Alors que 65% des Belges souhaitaient télétravailler au moins deux jours lors de la même enquête il y a un an, ce chiffre est donc désormais de 84%. Un plus grand nombre de collaborateurs préfèrent en outre rester chez eux trois jours par semaine (33%) plutôt qu’un jour (12%).

L’année dernière, BDO avait observé la tendance inverse. Quelque 65% des sondés déclarent par ailleurs être plus productifs chez eux qu’au bureau en raison d’un gain de temps, d’une meilleure concentration et de l’absence de trajet domicile-lieu de travail. I

l apparait toutefois également que les collaborateurs ont également hâte de retourner au bureau, même si le travail en soi n’est pas la raison principale mais bien, pour 72% d’entre eux, de revoir ses collègues et d’avoir des contacts plus informels.

Selon le cabinet de conseil, la prévalence croissante du télétravail aura également des conséquences sur l’organisation des entreprises. Ces dernières auront ainsi besoin de 30% de bureaux en moins, mais elles devront mieux coordonner les espaces disponibles en utilisant entre autres des applications de planification et en établissant de bons accords entre les différentes équipes.

Les espaces de coworking vont donc devenir de plus en plus la norme. À partir du 9 juin, les travailleurs pourront retourner au bureau un jour par semaine. Le 1er juillet, le télétravail ne serait plus obligatoire, mais fortement recommandé, à condition que six adultes sur dix aient reçu une première dose de vaccin.

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