Kinépolis: privatisation et streaming

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L’exploitant de salles de cinéma en Belgique, en Europe et en Amérique du Nord a essuyé une perte de 69,1 millions d’euros en 2020. Il tente de retourner en proposant aux spectateurs la privatisation de salles et la projection de certaines productions Netflix.

Comme c’était prévisible, Kinepolis n’a pas vécu une très bonne année 2020. L’exploitant de salles de cinéma en Belgique, en Europe et en Amérique du Nord a essuyé une perte de 69,1 millions d’euros en 2020, là où il avait encore réalisé un bénéfice de 54,4 millions d’euros en 2019.

Seuls 12,1 millions de spectateurs ont fréquenté ses salles au lieu des 45 millions attendus. En Belgique, Kinepolis regorge d’idées pour relancer sa fréquentation dès que les cinémas pourront rouvrir. Il va lancer Kinepolis Privé, concept qu’il décline déjà aux Etats-Unis et au Luxembourg. Il s’agit de privatiser une salle pour un groupe de 10 personnes maximum. Il en coûtera 199 euros pour un film à choisir au sein de la programmation. Une chouette initiative mais clairement un produit de transition le temps que les choses reviennent à la normale.

Kinepolis a aussi conclu un accord avec Netflix pour projeter, en fonction des spécificités du marché belge, certaines de ses productions en exclusivité avant leur arrivée sur la plateforme. Le groupe belge le propose déjà au Luxembourg et en Espagne.

Enfin, des discussions sont en cours avec d’autres plateformes de streaming et studios pour proposer le même genre d’exclusivité.

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