A quel monde du travail rêve la génération Z?

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Les milléniaux ont à peine envahi le marché du travail que l’on parle déjà de la génération qui va les remplacer : la génération Z, les Zoomers. Quelles sont leurs attentes en matière d’emploi? En quoi cette génération est-elle différente de la précédente?

Aujourd’hui, on ne parle que des milléniaux (la génération née entre 1981 et 1996). Il est vrai que cette génération, hyper-connectée, règne sur le monde du travail, après en avoir bousculé tous les codes. Première génération à revendiquer un équilibre entre vie privée et vie professionnelle, les milléniaux sont aussi les premiers à vouloir redéfinir les temps de trajets domicile-bureau : pas question de passer tout leur précieux temps sur la route !

Si les milléniaux règnent en maître sur le monde du travail, ils doivent faire face à la relève : la génération Z, appelée aussi Zoomers, et qui compte, elle-aussi, imprimer ses volontés en redéfinissant les règles du travail.

Selon la définition, cette génération Z est née entre 1996 et 2012. Ainsi les membres les plus âgés de celle-ci sont en train de terminer leurs études, de postuler pour des stages professionnels et surtout d’entamer leurs carrières tout en travaillant à distance. Le spécialiste Zety a sondé plus de 200 représentants de cette nouvelle génération afin de mieux cerner leurs attentes professionnelles. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ont de l’ambition à revendre !

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Plus fidèle à l’entreprise

Si les première réponses de ce sondage démontrent (et surprennent) que la génération Z est prête à rester plus longtemps dans un même emploi que les milléniaux (40% resteront 2 ans, 20% 4 ans ou plus), il ne faut pas croire qu’ils y resteront contre vent et marées. Ils sont tout à fait capables de pousser la porte d’une autre entreprise si :

  • Manque d’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée: 50%
  • Milieu de travail toxique : 47%
  • Manque d’opportunités de développement des compétences professionnelles : 43%
  • Impossibilité d’avancer au sein de l’entreprise : 43%
  • Heures supplémentaires régulières : 41%

Et gare si un conflit de valeurs concernant une question à caractère sociale se présentait ! Ils sont 72% à avoir répondu comme un seul homme qu’ils démissionnaient !

De même comme leurs aînés, le fait de trouver son travail épanouissant et enrichissant a énormément d’importance pour :

  • Très important (53%)
  • Plutôt important (42%)
  • Pas du tout important (5%)

Et un travail épanouissant ne se limite pas à la seule mention d’un salaire élevé pour la très grande majorité d’entre eux (95%), c’est bien autre chose pour cette génération. Ils sont même 71% à accepter une réduction de salaire en échange d’un travail enrichissant.

Ce qui les attirent ?

Lors de son sondage, Zety n’a pas manqué de souligner ce qui attire cette génération vers un employeur. Sans grande surprise, 67% iront vers des avantages intéressants. Ceux-ci sont suivi de près par :

  • Entreprise partageant les mêmes valeurs que moi : 62%
  • Mission de l’entreprise allant au-delà d’une simple réalisation de profits : 61%
  • Nombreuses possibilités d’avancement de carrière : 59%
  • Solide renommée de l’entreprise : 49%

Le plus surprenant est leur définition d’avantages intéressants. Exit les avantages qui séduisaient les générations précédentes telles que la voiture de fonction (2%), les prestations de maternité/paternité (10%), un éventuel programme de bien-être (13%) ou encore des abonnements gratuits à des salles de sport (19%) et primes (26%)… Non, cette génération, arrivée sur le marché de l’emploi en même temps que la crise sanitaire veut des horaires flexibles (59%), du télétravail (53%) et pour 50% un salaire compétitif.

Si 50% des sondés pourraient quitter un emploi à cause d’un déséquilibre vie professionnelle/vie privée, ils sont 59% à rechercher cet équilibre comme objectif principal et 43% à vouloir contribuer à rendre le monde meilleur, prouvant bien que, contrairement aux générations précédentes, les Z préfèrent les milieux de travail où ils peuvent trouver de l’empathie et partager les mêmes valeurs que leurs collègues, comme le souhait d’aider les autres.

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