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De l’importance d’être optimiste en période de crise

La crise de la zone euro ne sera pas résolue sans un retour de la croissance. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi, à Strasbourg, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso…

La crise de la zone euro ne sera pas résolue sans un retour de la croissance. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi, à Strasbourg, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso : “La stabilité est indispensable mais avons aussi besoin de croissance. De plus en plus, nos partenaires, les investisseurs internationaux, posent la question suivante : quelles sont les perspectives de croissance à moyen et à long terme pour l’Europe ?”

La question est d’autant plus importante qu’elle s’inscrit dans une inquiétude générale. Souvenez-vous de la déclaration tonitruante du ministre Paul Magnette, qui disait qu’avec les plans de rigueur actuels, nous étions partis pour 15 années de récession. C’est bien entendu un peu excessif, mais c’est vrai qu’à force de ne parler que de la crise et des manières de se serrer la ceinture, il y a un risque de désespérer les chefs d’entreprises et les consommateurs.

Alors, comment faire pour ramener la croissance en Europe ? Selon le président de la Commission européenne, “il faut élargir le marché intérieur, investir dans les projets innovants”, mais aussi mettre en place “des marchés plus flexibles, plus compétitifs et un meilleur accès aux financements pour le PME”.

Le président de la Commission a surtout rappelé qu’il y avait en Europe 33 millions de chômeurs et 23 millions de PME. Retenez bien ces deux chiffres : 33 millions de chômeurs et 23 millions de PME. Ils veulent dire que, si l’Europe met en place les conditions pour que chaque PME crée en moyenne un seul emploi, nous aurons trouvé le moyen de régler la question du chômage.

Ce discours optimiste rejoint en quelque sorte ce que j’avais entendu hier de la bouche de plusieurs patrons belges. Si leurs carnets de commandes se portent encore relativement bien malgré la crise, ils ne veulent plus lire ou écouter les nouvelles car ils trouvent ces informations trop négatives et trop pessimistes. Or, disent-ils, l’économie, c’est avant tout de la confiance et de l’optimisme.

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