Wall Street : est-ce le moment de briller pour les petites capitalisations ?

Des traders à la bourse de New York. (Photo by Spencer Platt/Getty Images) © Getty Images

Les investisseurs sont optimistes quant aux petites valorisations : elles pourraient connaître une meilleure année que les grandes. Qu’est-ce qui pourrait favoriser la hausse de leur cours ?

Quelle sera la tendance dans le monde boursier en 2024 ? Nul n’a de boule de cristal bien sûr, mais selon un récent sondage de Bank of America, la majorité des gestionnaires de fonds estiment que les petites capitalisations devraient connaître une meilleure année que leurs grandes soeurs.

C’est la première fois depuis juin 2021 qu’ils sont si optimistes, montre le rapport cité par Yahoo Finance. Mais pourquoi cet optimisme ? Plusieurs éléments seraient favorables à ces entreprises, dont la valeur se situe entre 250 millions et deux milliards de dollars. Ou plus globalement à leur indice de référence, le Russell 2000.

Marge de progression

Le premier élément qui joue en faveur de leur envol serait la baisse des taux d’intérêt outre-Atlantique. De nombreux observateurs s’attendent à une première baisse, lors du premier semestre encore. Les taux élevés rendent les conditions de financement plus difficiles et pèsent aussi sur les consommateurs. Une baisse devrait donc aider les entreprises. Puis historiquement, les petites capitalisations ont souvent connu de bonnes performances dans des périodes de baisses des taux.

Une autre raison soulignée est aussi la hausse importante de la bourse l’année dernière. Le S&P 500, qui représente les grandes capitalisations, a gagné environ 25%. Peut-il continuer sur cette lancée ? Nul ne sait le dire. Le Russell 2000 a gagné environ 2% sur l’année… ce qui laisse une marge de progression plus importante pour l’année à venir. Il serait d’ailleurs sous-évalué, par rapport à ses normes historiques, ce qui lui permettrait aussi de rallier.

Quelle hausse ?

Surtout qu’il a déjà connu une belle performance à la fin de l’année dernière. Fin octobre, il était à son point le plus bas sur les 12 mois passés. Mais en décembre, il a déjà pu atteindre son niveau le plus élevé sur les 12 mois passés. Ce qui équivalait à une hausse de 26%.

Et combien pourrait-il encore gagner sur l’année ? “La combinaison de faibles valorisations actuelles et de perspectives économiques saines implique que le Russell 2000 devrait réaliser un rendement d’environ 15 % au cours des 12 prochains mois”, écrit aussi Goldman Sachs dans une récente note.

Entre les deux indices, qui fera finalement mieux ? Rendez-vous dans 11 mois et demi. Mais toujours est-il que le Russell 2000 part avec un désavantage : il est en baisse de 4,25% depuis le jour de l’an. Son grand frère gagne quant à lui 0,5%.

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