Malgré la correction, l’huile de palme reste onéreuse

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Les perspectives à long terme sont bonnes pour l’huile de palme. Il est possible d’en profiter en s’exposant à un acteur belge, SIPEF.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a entraîné une pénurie mondiale d’huiles végétales. L’Ukraine produit beaucoup d’huile de tournesol; ses exportations ont quasiment fondu, propulsant à des sommets les prix des alternatives. Le cours de l’huile de soja a augmenté, celui de l’huile de palme, encore plus; le CIF Rotterdam, contrat de référence, a culminé à 2.000 dollars la tonne fin avril. Face à l’explosion de la demande, l’Indonésie, premier producteur mondial, a limité ses exportations pour contenir les prix sur le marché local, ajoutant à la pénurie internationale.

La situation a toutefois évolué depuis. Fin septembre, le CIF Rotterdam avait perdu plus de 55% depuis son sommet et s’échangeait à 880 dollars la tonne. Après la levée de la plupart des restrictions à l’exportation et la hausse de la production en Malaisie, les stocks ont fortement augmenté et le marché a été en suroffre. L’huile de palme étant également utilisée comme base pour le biodiesel, ses prix sont liés à ceux du pétrole brut, qui ont reflué ces derniers mois. La hausse de l’inflation et le dollar cher ont aussi pesé sur le cours de cette huile.

De belles perspectives

Les perspectives pour 2023 et au-delà sont bonnes: la croissance démographique devrait doper la consommation d’huiles végétales. Mais l’offre ne peut augmenter indéfiniment, car il est de plus en plus difficile d’obtenir des permis environnementaux pour les nouvelles plantations. L’huile de palme joue aussi un rôle de plus en plus important dans la production de biocarburants. Ces dernières semaines, le cours de l’huile de palme est reparti vers 1.000 dollars la tonne, son plus haut niveau depuis début septembre.

Les rendements du soja sont attendus en baisse aux Etats-Unis et les conditions météorologiques en Malaisie perturbent la récolte. Les climatologues estiment très probable que les prochains mois soient marqués par le phénomène La Niña, avec plus de précipitations en Asie mais une sécheresse au Brésil et en Argentine, qui limiterait la prochaine récolte de soja. En outre, la levée des mesures sanitaires en Chine devrait se traduire par une hausse de la demande.

Il est possible de miser sur la hausse du cours de l’huile de palme en acquérant des actions de SIPEF, qui s’attend à clore un exercice record.

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