Le point sur nos stratégies sur options (II)
Diverses stratégies ont permis de profiter des tendances baissières ou haussières en cours d’année. Le point sur nos principaux contrats d’options.
Ceux qui ont manqué notre point de la semaine passée peuvent le lire ici.
Kraft Heinz peine certes à convaincre mais quand le marché prévoit une catastrophe et que seul un incident se produit, il est déjà rassuré. C’est pourquoi nous nous étions positionnés à la hausse en émettant le put mars 2020 au prix d’exercice de 37,50 dollars. Nous avons perçu 650 dollars (6,5 x 100). La prochaine zone de résistance flirte avec le prix d’exercice: si elle cède, la voie vers des cours (nettement) plus élevés sera ouverte. Patientons.
L’action KBC n’est pas bon marché, mais elle est de meilleure qualité et plus stable que ses concurrentes. Nous avions donc misé à la hausse en émettant un put, et proposé à l’investisseur plus audacieux encore l’achat d’un call. Pour le put mars 2020 au prix d’exercice de 58 euros, nous avons perçu 450 euros (4,5 x 100). Il vaut aujourd’hui 100 euros: nous clôturons la position et empochons la plus-value. Même chose pour le call mars 2020 acheté au prix d’exercice de 56 euros, que nous avons payé un peu moins de 300 euros: à 1.050 euros, nous vendons et triplons la mise.
En termes de rapport cours/bénéfice, Boskalis est chère. Son bénéfice net est estimé cette année à 0,72 euro par action, et pourrait grimper à 0,90 euro l’an prochain. Confiants, nous avons opté pour une stratégie longue reposant sur un call acheté mars 2020 au prix d’exercice de 22 euros. Nous avons déboursé 100 x 0,36 euro, pour un contrat qui vaut aujourd’hui 84 euros et qui pourrait rapporter plus encore. Soyons patients. Avec le put émis mars 2020 au prix d’exercice de 20 euros, nous avons obtenu 100 x 2,10 euros: le contrat vaut désormais 700 euros. Lui aussi pourrait grimper encore. Nous attendons que le cours passe sous 0,50 euro pour clore nos positions.
Il y a quelques mois, nous nous étions positionnés à la baisse sur Netflix. Nous avions émis le call novembre au prix d’exercice de 310 dollars. La valeur de l’option est tombée à zéro et nous avons empoché l’intégralité de la plus-value. Nous avions aussi misé sur le put décembre au prix d’exercice de 300 dollars. Une piste consistait à se réserver un bénéfice intéressant, en vendant le contrat pour en acheter un autre, d’un prix d’exercice inférieur mais, dès lors, assorti d’un levier supérieur. Qui plus est, nous avons pu allonger légèrement l’échéance. Le put mars 2020 acquis au prix d’exercice de 265 dollars peut donc attendre: nous avons plus de trois mois encore devant nous.
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