Toutes les actions d’EnergyVision mises à disposition ont déjà été souscrites. Avant même son entrée en bourse.
EnergyVision est en pleins préparatifs pour son entrée en bourse – la première en quatre ans à Bruxelles. Dans l’étape du roadshow plus particulièrement ; une sorte de pré-marché où investisseurs institutionnels et particuliers peuvent souscrire à des actions. Et les titres sont partis comme des petits pains, annonce l’entreprise ce jeudi soir.
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Offre couverte
Ce tour des investisseurs a commencé le 27 juin et devrait courir jusqu’au 7 et 8 juillet respectivement, avant que la cotation en bourse le 9 juillet. Mais ce jeudi 3 juillet donc, le groupe annonce que l’offre a déjà été entièrement couverte.
4,75 millions d’actions sont donc déjà souscrites, à un prix de 9,50 euros le titre (le bas de la fourchette indiquée, allant jusqu’à 11,50 euros). Soit une levée de fonds de 45,1 millions d’euros. Cela donne une valeur marchande d’environ 600 millions d’euros à EnergyVision.
“La période d’offre est ouverte depuis au moins quatre jours ouvrables et, puisque cette période est désormais écoulée, une clôture anticipée pourrait intervenir à tout moment”, peut-on lire dans le communiqué.
EnergyVision indiquait vouloir lever 50 à 70 millions d’euros avec son entrée en bourse, et a l’option d’augmenter le nombre d’actions deux fois par 15%. Nous avons demandé plus d’informations à ce sujet, mais l’entreprise ne peut pas faire de commentaires, selon les règles de la FSMA. Mais comme elle parle d’une potentielle “clôture anticipée”, il semble qu’elle n’exercera pas ces options.
Investisseurs particuliers… pas via toutes les banques
Le CEO Maarten Michielssens nous indiquait vendredi qu’un minimum de 10% de l’offre était prévu pour les investisseurs particuliers, mais que l’entreprise espérait maximiser cette part. Nous avons également posé la question quant à cette part d’investisseurs particuliers.
Mais il s’avère, selon les informations du Tijd, que tous les investisseurs particuliers désireux d’acheter des parts ainsi avant l’entrée en bourse n’ont pas pu le faire. En cause : toutes les banques belges ne proposaient pas à leurs clients de souscrire à l’offre, car elles ne faisaient pas partie du syndicat d’émission. ING, Belfius, Deutsche Bank, Saxo, par exemple. Chez KBC (banque qui organise l’IPO, avec Degroof Petercam et Berenberg), BNP Paribas Fortis, Aregnta et Leleux, les actions étaient disponibles. Ce qui tranche avec le passé, selon le Tijd, lorsque toutes les banques offraient la possibilité de s’inscrire à une introduction en bourse. Certains employés de l’entreprise n’auraient ainsi pas pu acheter d’actions.
Reste à voir comment le cours réagira le 9 juillet, en bourse.
