Malgré un environnement marqué par les incertitudes géopolitiques et les tensions commerciales, le géant bancaire français, qui compte parmi ses actionnaires l’Etat belge, termine le deuxième trimestre un résultat net de 3,2 milliards d’euros, anticipant un profit de plus de 12 milliards d’euros pour la totalité de l’année 2025.
Première banque de la zone, BNP Paribas a dévoilé ce jeudi des résultats semestriels qui, bien que marqués par une légère baisse, témoignent d’une belle solidité. Entre début avril et fin juin, la maison-mère de BNP Paribas Fortis a dégagé un résultat net s’élevant à 3,26 milliards d’euros, en recul de 4 % sur un an, mais supérieur aux anticipations du marché, qui tablaient sur 3,13 milliards.
D’un point de vue opérationnel, le produit net bancaire (chiffre d’affaires) a augmenté de 2,5 % à 12,6 milliards, tandis que le coût du risque s’est établi pour sa part à 884 millions d’euros, contre 752 millions d’euros au deuxième trimestre 2024, soit “un niveau qui reste modéré sur l’ensemble des activités”, indique la banque dans un communiqué.
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Plus de 160 millions pour l’État belge
Ce faisant, BNP Paribas aborde la seconde moitié de l’année avec confiance, tablant sur une croissance de ses revenus de plus de 5%. “Les perspectives pour le groupe au deuxième semestre sont très encourageantes”, estime la banque prévoyant des bénéfices records pour l’ensemble de l’année grâce à des “mesures d’efficacité opérationnelle et de maîtrise des coûts” dans la banque de détail, et à l’apport du gestionnaire d’actifs Axa IM acquis le 1er juillet.
Plus largement, BNP Paribas vise désormais un résultat net de 12,2 milliards d’euros pour la totalité de l’année 2025, en progression de plus de 4% par rapport aux 11,7 milliards de 2024. Le groupe dirigé par Jean-Laurent Bonnafé annonce par ailleurs à ses actionnaires, dont l’Etat belge via la SFPI, le versement d’un acompte sur dividende de 2,59 euros au mois de septembre. Avec une participation de 5,59% dans la banque française, le fonds souverain belge devrait ainsi voir arriver dans ses caisses plus de 160 millions d’euros à la rentrée.
