7C Solarparken: quelques obstacles, mais aussi des opportunités
Le groupe sera attentif aux opportunités d’acquisition, ces prochains mois. Et il pourra les saisir.
L’exploitant belge de parcs photovoltaïques situés en Allemagne a publié des résultats annuels 2019 meilleurs qu’attendu, alors qu’il avait déjà relevé ses prévisions après avoir présenté son rapport sur le 3e trimestre. Le groupe visait un chiffre d’affaires (CA) d’au moins 42 millions d’euros (initialement: de 41 millions), un cash-flow opérationnel (Ebitda) de plus de 37,5 millions (précédemment: 35 millions) et un cash-flow net par action de 0,52 euro (pronostic antérieur: plus de 0,50 euro). Et c’est non sans fierté qu’il a annoncé avoir réalisé un CA de 43,1 millions, un Ebitda de 38,1 millions et un cash-flow net par action de 0,55 euro.
Le groupe doit ces résultats record à l’augmentation de la puissance installée de 36 mégawatts (MW), à 190 MW. Ces mégawatts supplémentaires proviennent d’acquisitions de parcs photovoltaïques existants (14 MW), de nouvelles constructions (16 MW) et de l’acquisition de deux éoliennes (6 MW). Le rendement moyen de 1,022 kilowatt-heure par kilowatt-crête a reculé de 4% par rapport à 2018, année record, mais a dépassé de 2% les prévisions. La production totale a augmenté de 18%, à 171 gigawatts-heures.
Malgré le vaste programme d’investissements, la dette nette a à peine augmenté en 2019, passant de 161,8 millions à 163,4 millions d’euros. C’est grâce aux deux accroissements du capital réalisés, pour un total de 23 millions d’euros. Le ratio de fonds propres a augmenté de 30,4% à 32,3%, un niveau bien supérieur au minimum visé de 25%. Le dividende brut de 0,11 euro par action, qui correspond à un rendement brut de 3,3%, est maintenu. Steven De Proost, le CEO, est néanmoins prudent pour 2020 en raison de l’épidémie de Covid-19. La paralysie de l’économie a réduit de 15 % la demande d’électricité en Allemagne; en 2020, le manque à gagner – les prix sont passés sous zéro – devrait atteindre 0,6 million d’euros. L’on sait qu’après la sortie du nucléaire, fin 2022, ces prix négatifs pourront affecter sérieusement les opérateurs ayant une charge de dette élevée et en pipeline, de nombreux parcs photovoltaïques construits récemment. Conscient du risque,
La puissance installée a augmenté à 201 MW depuis début 2020. Les 220 MW espérés d’ici à la fin 2020 seront atteints. Pour 2020, le groupe a émis des prévisions prudentes: un Ebitda de 36 millions d’euros et un cash-flow net par action de 0,48 euro. Bien qu’il ait essuyé une dégradation de ses perspectives, il distribuera à nouveau un dividende brut de 0,11 euro en 2021.
La mise en oeuvre du plan stratégique 2020-2022 se poursuit. Après l’exécution des projets entièrement financés destinés à porter la puissance installée à 220 MW fin 2020 et à intégrer et optimiser les acquisitions de ces dernières années, il prévoit d’accélérer le développement du portefeuille pour atteindre une puissance cumulée de 500 MW d’ici à la fin 2022 (pronostic initial: fin 2025). Le cash-flow net par action devrait ainsi se hisser à 0,57 euro en 2021 et à au moins 0,60 euro à compter de 2023. Le marché débourse pour l’heure pour 7C Solarparken 5,9 fois le cash-flow net attendu par action en 2021; c’est suffisant. Nous maintenons notre recommandation. Sous trois euros, l’action sera à nouveau digne d’achat.
Conseil: conserver/attendre
Risico: faible
Rating: 2A
Cours: 3,28 euros
Ticker: HRPK GY
Code ISIN: DE000A11QW68
Marché: Francfort
Capit. boursière: 201,5 millions EUR
C/B 2019: 25,8
C/B attendu 2020: 33,5
Perf. cours sur 12 mois: +15%
Perf. cours depuis le 01/01: -4%
Rendement du dividende: 3,3%
Actions belges
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