Référencement : bien plus que des mots-clés

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Figurer au sommet d’une recherche Google reste un avantage concurrentiel de taille. Mais face aux algorithmes de plus en plus complexes de Google et à l’immensité d’Internet, un bon codage des pages ne suffit plus. Explications.

Si l’optimisation des pages d’un site Internet reste une composante vitale du référencement, elle ne fait aujourd’hui plus la différence. Tout comme vous, vos concurrents ont désormais bien intégré la nécessité de définir un titre différent pour chaque page, d’y indiquer le nom de la marque, de choisir des mots-clés pertinents, une description attrayante ou encore de réduire au maximum le temps de chargement des pages. Pour se démarquer, l’enjeu consiste désormais à améliorer sa cyber-réputation. Une réputation déterminée essentiellement par le nombre et la qualité des liens externes pointant vers votre site. C’est ce qu’on appelle dans le jargon l’optimisation off page. D’où l’importance d’un contenu à haute valeur ajoutée qui plaît aux visiteurs et à la communauté des linkers, c’est-à-dire les journalistes en ligne, les blogueurs ou encore les principaux “twitteurs”.

La “viralité” plus que les mots-clés

Un contenu innovant générera spontanément des liens externes. Consultez les médias sociaux ou les statistiques de Google (par exemple Google Insights for Search) pour trouver de l’inspiration sur des sujets à potentiel viral. Et ne prenez pas le risque d’agacer votre lecteur en bombardant vos pages de mots-clés. “L’algorithme de Google est tellement poussé qu’il peut anticiper ou discerner des requêtes même si tous les mots ne sont pas présents dans la page de destination”, explique Jean d’Alessandro, expert en référencement naturel pour l’agence Web Solution Way. “Google analyse la qualité sémantique du texte et pas uniquement la quantité de mots-clés par page. Ainsi, elle est capable de référencer une page où n’apparaît pas le mot exact demandé car elle a fait un amalgame avec des synonymes ou des mots liés.” Il reste tout de même utile d’étudier son marché cible et la sémantique qu’il utilise avant de rédiger vos textes. N’oubliez pas non plus de rafraîchir constamment votre site avec de nouveaux contenus. En effet, Google Caffeine permet désormais aux internautes de réaliser des recherches en tenant compte des dernières dates de mise à jour des sites. Et puisque Google attache énormément d’importance au nombre de pages vues sur un site, découpez votre contenu sur plusieurs pages reliées par des liens internes pour retenir le visiteur le plus longtemps possible sur votre site et améliorer votre positionnement.

Liens sponsorisés : un investissement utile ?

Selon Jean d’Alessandro, les campagnes de liens sponsorisés sont extrêmement rentables. Elles offrent l’avantage d’être disponibles à tout moment et d’être quantifiables. “En radio ou en télé, on ignore le nombre de personnes qui ont vu la publicité et ont passé commande. Or, avec Google Adwords, on ne paie que lorsque l’internaute clique sur le lien. On peut ainsi être certain que chaque euro dépensé aura réellement été employé à démarcher de nouveaux clients. Le système permet également de toucher la bonne personne en contrôlant la diffusion de son annonce dans le temps, par zone géographique, linguistique et en fonction d’un budget.” Utiles pour combler les lacunes du référencement naturel, les liens commerciaux constituent même un véritable levier pour celui-ci. “Grâce aux statistiques fournies par Google Analytics, on connaît les mots-clés exacts utilisés par les différents segments du marché et on peut les répercuter sur le référencement naturel du site.” Google Adwords offre désormais aux annonceurs la possibilité de réaliser des campagnes dédiées pour les utilisateurs de smart-phones et de tablettes. Une cible à ne pas négliger, vu l’impressionnante croissance de ces marchés. Il est donc essentiel de personnaliser les mots-clés et les annonces, d’adapter la page de destination à l’ergonomie particulière de ces supports et de surveiller la performance de ces campagnes grâce à la rubrique mobile de Google Analytics.

CÉLINE DELACHARLERIE

La suprématie de Google En Europe, Google reste le premier réflexe en matière de recherche Internet. Avec 91,6 % de parts de marché, elle trône loin devant Bing, lancée par Microsoft en 2009 (3,6 %) et Yahoo !, son éternel rival (1,4 %). Aux Etats-Unis, elle tend au contraire à perdre du terrain au profit de Bing. Renforcée par son alliance avec Yahoo !, le moteur de recherche de Microsoft détient en effet 30 % des parts de marché, contre 65 % pour Google.

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