Le patron de Meta Mark Zuckerberg veut investir des “centaines de milliards de dollars” dans des infrastructures d’intelligence artificielle (IA), dernière annonce d’investissement majeure en vue de parvenir à son objectif affiché, construire la “superintelligence”.
“Nous sommes en train de construire des réseaux informatiques de plusieurs gigawatts de puissance”, s’est-il réjoui lundi dans un message publié sur ses réseaux sociaux Facebook et Threads.
Ces centres de données d’une toute autre dimension que ceux existant déjà pour abriter les serveurs du cloud (informatique à distance) sont conçus spécifiquement pour entraîner et héberger les modèles d’IA générative. Ces derniers nécessitent une énorme puissance de calcul, et donc des puces informatiques de pointe et beaucoup d’énergie.
Il ne précise pas sur combien de temps court cet investissement, ni s’il est déjà compris, en partie du moins, dans les plans d’investissement annoncés début 2025, qui avoisinaient les 65 milliards de dollars environ.
“Superintelligence”
Meta a pris du retard dans l’IA générative, dominée par OpenAI, depuis le lancement de ChatGPT, et Google. Tous les leaders du secteur ont en ligne de mire une IA dite “générale”, ou “superintelligence”, aux capacités cognitives supérieures à celles des humains, capable de faire des découvertes scientifiques et d’inventer elle-même des technologies.
“Le premier (réseau informatique), que nous appelons Prometheus, sera mis en service en 2026. Nous construisons aussi Hyperion, qui pourra atteindre une capacité de 5 gigawatts au fil des années”, a indiqué Mark Zuckerberg. Ce deuxième datacenter aurait la taille de Manhattan, montre une image partagée dans son post.
Une puissance de 5 gigawatts représente l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de 1 à 4 millions de foyers américains.