Malgré l’explosion du cloud, Microsoft procède à des licenciements…
Selon plusieurs médias américains, le géant de Redmond serait sur le point de supprimer 1 500 postes dans sa division cloud, quelques semaines seulement après l’annonce de la suppression de 1 900 emplois dans sa division jeux.
Les réductions d’effectifs continuent de secouer les entreprises technologiques. Elles ont été fréquentes, notamment dans la période post-Covid, lorsque les entreprises ont réalisé que la croissance numérique impulsée par la crise sanitaire ne serait pas éternelle. Mais cela ne s’arrête pas là. Alors que le secteur du cloud, source d’innovations et de profits significatifs, continue de se développer, des entreprises comme Google et Microsoft prévoient de nouveaux plans de licenciements. Quelques centaines pour le premier et nettement plus pour le second. Business Insider rapporte que jusqu’à 1 500 postes pourraient être concernés chez Microsoft, en particulier dans sa division Azure, une division qui connaît pourtant une croissance exceptionnelle, notamment grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle dans ses offres cloud.
Au début de l’année, Microsoft avait déjà annoncé la suppression de 1 900 emplois, cette fois dans la division jeux, affectant Xbox et Activision Blizzard. La firme n’a rien confirmé officiellement, mais un responsable américain a déclaré que « des ajustements organisationnels et du personnel sont une partie nécessaire et habituelle des activités… »
Ces décisions interpellent, surtout à un moment où les perspectives de croissance semblent inépuisables dans l’univers du cloud. Elles surviennent dans un contexte où les géants de la tech sont confrontés à une concurrence accrue, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle, qui repose sur le cloud et dans lequel ils investissent massivement. Tous les acteurs du secteur semblent rationaliser leurs opérations. Twitter a vu ses effectifs « fondre » suite à l’arrivée d’Elon Musk à sa tête. Snapchat a licencié 10 % de ses employés en février. Quant à Google et Amazon, les suppressions d’emplois se comptent également par centaines. Mais dans un environnement économique difficile, les grandes entreprises cherchent à soigner leur image auprès des investisseurs et à afficher les meilleurs résultats possibles.
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