Les nouvelles technologies forcent les entreprises à changer leur mode de fonctionnement

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Google, Facebook, Uber ou Airbnb aujourd’hui, et, avant elles, Apple, Microsoft ou encore Xerox, sont des sociétés qui contribuent ou ont contribué à modifier radicalement le fonctionnement des entreprises.

Le thème de la rupture dans la gestion d’entreprise est au coeur du “Disruptive Innovation Day” organisé mardi à Bruxelles par la plate-forme de conférenciers-chefs d’entreprises Connected Visions. “Aujourd’hui, la plupart des gens ont une maison connectée avec télévision, internet, un peu de domotique et peuvent parler en direct à un membre de leur famille situé à l’autre bout du monde. Mais, chaque matin, ils prennent encore le train et le métro pour se rendre au bureau”, a résumé en quelques mots Eddie Obeng, auteur britannique, directeur de la Virtual Business school (VBS), et expert de la formation en entreprise.

Selon le conférencier au style facétieux, le monde connecté dans lequel nous vivons aujourd’hui impose une nouvelle vision des relations de travail, qui dépasse la vision traditionnelle de la décision prise par le manager seul et exécutée par le travailleur seul. “L’ère du ‘je suis le boss, donc j’ai raison est révolue'”, estime-t-il. Les nouveaux Business Model doivent à ses yeux se construire ensemble. Selon lui, la rupture à mener est avant tout mentale.

Avant lui, le Néerlandais résidant en Belgique Peter Hinssen, président du groupe de consultance technologique Across Technology, a tenu à démontrer que la rupture technologique était déjà une réalité sur le marché. Selon lui, la solution pour émerger reste avant tout la créativité et l’audace. “Prenez l’exemple du fondateur de la marque automobile électrique Tesla, le Sud-africain Elon Musk. Après ce succès il a exprimé le souhait de lancer une société spatiale. A la suite des refus européen et russe de l’aider dans son entreprise, il a décidé de fonder seul Spacex. Aujourd’hui, cette société compte 4.500 employés et pèse un milliard de dollars de chiffre d’affaires. Et son ambition est d’aller sur mars”. Selon M. Hinssen, ce rêve n’est pas impossible. “Avant lui, Bill Gates a réussi avec Microsoft son pari d’installer un ordinateur sur chaque bureau et dans chaque maison, comme il l’avait annoncé dans les années 70.”

Avec les réseaux sociaux et les sociétés internet, la rupture actuelle demande une nouvelle prise de risque, estime le conférencier. Il s’agit de se mettre en réseau et de se régénérer. “Le business fonctionne désormais selon un triangle composé des aspects économiques, sociétaux et technologiques. Les freins à cette innovation sont notamment la bureaucratie, les règles trop strictes ou encore le phénomène Nimby”, a-t-il détaillé.

Les conférenciers Simon Mainwaring, auteur en ‘social marketing’ et Steven Van Belleghem, expert en relations marketing-client et professeur invité à la Vlerick Business school devaient prendre la parole en fin d’après-midi.

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