La fintech belge Look&Fin lève 6 millions d’euros
Son modèle de prêt collaboratif séduit les investisseurs. La scale-up Look&Fin vient en effet d’annoncer une levée de fonds majoritairement menée par finance&invest.brussels, entourée d’entrepreneurs et de grandes familles. Pour quoi faire ?
Forte de 230 prêts réalisés aux PME par son intermédiaire, la fintech belge de prêt collaboratif Look&Fin lève 6 millions d’euros pour accélérer sa croissance. Elle a séduit finance&invest.brussels et une série de privés.
Les ambitions de Frédéric Lévy-Morelle, le CEO et fondateur de Look&Fin, sont grandes. Jusqu’ici, sa start-up a déjà permis à pas moins de 230 entreprises de trouver des internautes qui leur prêtent de l’argent. Soit quelques 69,6 millions d’euros levés. Cela ne lui suffit pas : il vise le financement de 1000 entreprises dans les 3 ans pour un total de 300 millons d’euros levés.
Pour rappel, Look&Fin est une plateforme qui permet aux entreprises de trouver des fonds en prêt, auprès d’investisseurs particuliers et d’institutionnels. Les entreprises sélectionnées par Look&Fin pour apparaître sur la plateforme peuvent emprunter de 50.000 € à 5 millions € pour tout type de besoins. Selon Frédéric Lévy-Morelle, 30,9 millions d’euros (sur les 69,6) auraient déjà été remboursés aux investisseurs avec un rendement annuel moyen net de défaut de 5,5%.
Déjà 10 millions levés au total
Les 6 millions levés proviennent pour la majorité de finance&invest.brussels, pour le reste d’entrepreneurs à succès comme Thibaud Elzière (eFounders) ainsi que les actionnaires historiques, essentiellement des family offices français et belges qui avaient investi 3 millions d’euros en 2016. Ce qui, avec les fonds initiaux obtenus pour le lancement (quelques centaines de milliers d’euros) porte à 10 millions les montants obtenus par Look&Fin auprès des investisseurs.
D’après nos informations, Frédéric Lévy-Morelle et le management conserverait une majorité du capital de l’entreprise, dont il ne dévoile pas la valorisation.
En 2018, Look&Fin qui emploie une trentaine de personnes à Bruxelles, Paris et Malaga, aurait atteint un chiffre d’affaires de l’ordre du million d’euros (et l’équilibre). Et prévoit de doubler ce chiffre cette année. Son business model consiste à prendre des frais sur les montants collectés et des frais de gestion du côté des emprunteurs, et de facturer des “fees” auprès des prêteurs professionnels (c’est gratuit pour les prêteurs particuliers).
L’argent fraîchement collecté devrait servir à continuer le développement de la start-up, et notamment “poursuivre ses développements technologiques sur le traitement des données pour donner accès aux PME au crédit quasi instantané et 100% digital” insiste Frédéric Lévy-Morelle.
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