Lent démarrage des flexi-jobs dans les nouveaux secteurs

Le plus gros du contingent se recrute au sein des pompes funèbres (17,74 % des postes). © Getty Images/iStockphoto

Depuis le 1er janvier, 12 nouveaux secteurs ont été autorisés à proposer des flexi-jobs en plus des statuts existants. Il s’agit notamment du transport en bus, des garderies d’enfants, des pompes funèbres, de l’événementiel ou encore des garages.

Après un trimestre, il était intéressant de faire le point. Securex s’y est collé, sur la base des don­nées de 60.175 travailleurs répar­tis au sein de 7.200 entreprises (pour les secteurs concernés par les flexi-­jobs) et de 26.434 employeurs et 175.803 salariés (tous secteurs confondus).

Les résultats de cette étude, révélés par nos confrères du Soir, sont à prendre avec les précautions d’usage puis­que l’enquête ne porte que sur des clients de Securex et que l’échantillon n’est pas forcément représentatif partout. Il n’empêche, l’analyse donne une idée de l’impact de la mesure.

Ces retombées sont faibles puisque les nouveaux secteurs ne présentent que 0,46 % de flexi-jobeurs parmi les personnes employées. Le plus gros du contingent se recrute au sein des pompes funèbres (17,74 % des postes) et du transport en autocar (2,84 %). Securex parle clairement d’un effet d’aubaine pour ces deux secteurs et d’une méconnaissance de la démarche dans les autres.

L’étude montre aussi que les flexi-jobs progressent toujours dans les 10 secteurs plus anciens : de 5,21 % de l’emploi au 1er trimes­tre 2023 à 6,40 % pour les trois premiers mois de cette année. Soit un total de quelque 130.000 personnes et plus de 160.000 postes occupés. Avec 53,26 % de flexi-jobeurs, l’horeca est toujours en tête, devant le commerce de détail indépendant (24,32 %) et le commerce alimentaire (5,27 %).

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