Si tu traverses l’enfer, ne t’arrête pas!

Les gens broient du noir en ce moment. Normal, les nouvelles sur le front sanitaire ne sont pas bonnes. Mais au-delà des chiffres, cette mauvaise habitude de rester scotché à la télévision ou sur les réseaux sociaux n’entraîne qu’une seule chose: l’affaiblissement des résistances psychologiques. En effet, encaisser un message négatif n’est déjà pas simple pour notre cerveau, mais l’encaisser lorsque ce message est répété jusqu’à la nausée est pire encore. En fait, certains de nos compatriotes sont dans un état de sidération, un peu comme le lapin devant les phares d’une voiture. Oui, sauf qu’ici, les phares, ce sont les mauvaises nouvelles répétées en boucle, et souvent sans valeur ajoutée si ce n’est de nous déprimer encore plus. Heureusement que nos ancêtres n’avaient pas de télévision ou de réseaux sociaux, nous ne serions sans doute pas là!
La logistique pour l’approvisionnement d’un vaccin doit être pensée aujourd’hui pour éviter des couacs qui sonneraient le glas de notre démocratie.
Que faire pour éviter ce cycle morbide? D’abord, couper sec le cordon ombilical avec l’information négative et ensuite garder à l’esprit que ce satané Covid-19 n’est pas immortel. Personne ne peut prédire quand il disparaîtra ni si ce sera de manière naturelle ou grâce à un vaccin, mais ce n’est pas parce que nous n’avons pas une date précise, qu’il faut partir du principe que ce Covid-19 sera là avec nous jusqu’à notre dernier souffle. Les vaccins seront disponibles en 2021. Sans oublier que les traitements sont aujourd’hui plus efficaces puisque la mortalité reste encore sous contrôle même si, hélas, le nombre de prises en charge en soins intensifs explose.
Pour les entreprises, les deux mois à venir seront très difficiles, l’Union wallonne des entreprises évoque une hécatombe si des aides ne sont pas mises en place. Mais gardons aussi à l’esprit que la meilleure politique économique gouvernementale aujourd’hui, c’est d’abord une bonne politique sanitaire. Ce dont ont besoin aujourd’hui la majorité de nos entreprises, encore plus que de soutien financier, c’est d’activité. Si les citoyens ne sortent pas et ne consomment pas, le carnet de commandes ne bougera pas même si aide du gouvernement il y a.
Par ailleurs, aussi étonnant que cela puisse paraître, il faut aujourd’hui déjà penser au déconfinement. Oui, nous devons apprendre de nos erreurs des mois passés: il est impossible d’imaginer un troisième confinement, l’économie s’écroulerait et ce serait » bienvenue à Cuba mais sans le soleil « . Plus important encore, il faut maintenant sécuriser l’année 2021. En effet, la logistique pour l’approvisionnement d’un vaccin doit être pensée aujourd’hui pour éviter des couacs qui sonneraient le glas de notre démocratie et laisseraient la porte ouverte aux partis extrémistes spécialistes du » Yaka Fokon « .
Et donc, oui, face à ce virus de la peur encore plus dommageable que le virus lui-même, nous devons nous rappeler qu’en 2050 nous serons 9 milliards d’habitants. Nous n’étions que 250 millions du temps de Jésus-Christ. Et entre ces deux dates, que de massacres, de guerres, de pandémies. Mais nous sommes toujours vivants. C’est cet instinct de survie qui, une fois de plus, nous aidera à passer ce cap difficile. Gardons le moral, s’il vous plaît, et comme le disait Winston Churchill: si tu traverses l’enfer, ne t’arrête pas!
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