Zone euro : pas de sortie de la Grèce dit Van Rompuy

© Epa

Une sortie de la Grèce de la zone euro “n’est pas discutable”, a affirmé lundi le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, qui doit se rendre dans la journée en Finlande et en Allemagne, deux pays réticents à participer au prêt international à Athènes.

M. Van Rompuy, qui agit désormais aussi comme coordinateur de l’eurozone, a indiqué à la VRT-radio qu’il souhaitait, via une “diplomatie …..” exercer des pressions sur les pays de la zone qui sont confrontés à des difficultés pour résoudre la crise de la dette.

Le président du Conseil faisait référence aux plans adoptés par la Grèce et l’Italie pour assainir leurs finances publiques, mais qui tardent à les mettre en application. La pression doit être maintenue sur ces Etats-membres, a-t-il ajouté.

M. Van Rompuy a rappelé qu’aucune sortie de la zone euro n’avait été prévue à la création de l’Union monétaire et qu’une telle extrémité n’est pas souhaitable. “La sortie de l’eurozone créerait encore plus de problèmes pour le pays et pour l’eurozone”, a-t-il martelé.

La Finlande, où M. Van Rompuy se rend dans l’après-midi, exige de recevoir des garanties de la part de la Grèce en échange de tout nouveau prêt de sa part, dans le cadre du deuxième plan de sauvetage promis à Athènes.

Helsinki s’appuie sur une déclaration du sommet extraordinaire des dirigeants des pays de l’Union monétaire, le 21 juillet, qui avait ouvert la voie à de telles garanties, mais sans préciser sous quelle forme.

L’an dernier, Athènes a bénéficié d’un plan d’aide de 110 milliards d’euros de l’UE et du Fonds monétaire international (FMI).

Lors du sommet du 21 juillet, les pays de la zone euro ont accepté un nouveau prêt de 109 milliards d’euros à la Grèce, auquel s’ajoute une participation du secteur privé, sur la base du volontariat, pour un montant de 50 milliards d’euros.

Trends.be avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content