Vincent Maillen (MR) s’est beaucoup fait entendre durant la crise sanitaire, où il a profité de la notoriété de son groupe “INDÉPENDANT”, 48.000 membres sur Facebook, pour défendre la voix des petits chefs d’entreprise.
Le libéral, à la tête d’une entreprise de construction, n’est pas un novice de la politique. Il siégeait comme conseiller communal sous la bannière du cdH à Namur. Transféré au MR, Vincent Maillen ne va pas regretter son choix, puisqu’il y a tiré la liste, récoltant 8.525 voix de préférence. Il siégera comme député au Parlement wallon. “Je suis heureux comme tout. On va enfin pouvoir mettre en place ce qu’on demande depuis des années.” La pression ? “C’est une pression normale. On doit maintenant faire le boulot. Mais on est armé pour aller à la guerre, si je peux m’exprimer ainsi.”
Mes priorités ? “D’abord une bonne gouvernance. Gérer la Wallonie en bon père de famille. C’est fini le saupoudrage, le copinage et les dépenses inutiles. Rationaliser. On ne doit pas gérer la Wallonie comme une entreprise, parce que le côté humain est hyper important à mes yeux. Nous avons besoin d’un service public fort, mais il doit être responsabilisé. Le ‘Win for Life’, c’est terminé en Wallonie. Mais le message est adressé à tout le monde : chômeurs, employés, fonctionnaires, patrons, ceux qui ne jouent pas le jeu doivent être sanctionnés. Il faut responsabiliser tout le monde.”
Economiquement ? “La priorité, ce sont les charges sociales. Employer quelqu’un coûte trop cher. L’Etat ponctionne trop. On doit rendre du salaire-poche, travailler sur l’absentéisme, réformer le Forem, renforcer la formation en alternance, combler les métiers en pénurie.”
Vincent Maillen siégera comme député, mais se présentera au communal pour rester conseiller à Namur. “Je veux rester au contact du terrain. C’est très important pour moi.”
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