Georges-Louis Bouchez appelle les syndicats à être “des acteurs de changement” en Wallonie
“J’espère que les syndicats seront des acteurs de changement pour la Wallonie et non des éléments bloquants”, a affirmé lundi, le président du MR, Georges-Louis Bouchez, au terme d’une rencontre au parlement wallon avec les représentants des travailleurs.
Après le monde patronal, ce sont les syndicats qui ont rencontré, ce lundi matin, Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot, les présidents du MR et des Engagés, dans le cadre de leurs consultations de la société civile.
“Notre priorité, ce sont des emplois de qualité”, leur a répété Jean-François Tamellini, le secrétaire général de la FGTB wallonne. “Si on veut sortir de la précarité, il faut des emplois de qualité. Or, nous craignons au contraire une précarisation. Nous examinerons la déclaration de politique régionale (DPR) et les mesures concrètes qu’elle comprendra”, a-t-il ajouté.
“Nous partageons le même constat mais pas le même remède. La Wallonie doit changer; elle a besoin de réformes”, a de son côté résumé le président des libéraux francophones. Sans brutaliser les secteurs, “des choses seront différentes: l’activation des demandeurs d’emploi va changer; tout comme l’utilisation des fonds publics”, a-t-il expliqué.
“Un schéma de concertation sociale”
Quant au plan de relance régional, acmée du gouvernement précédent, “il ne restera pas en l’état”, a assuré M. Bouchez alors que les syndicats s’inquiètent de l’avenir de ce plan auquel ils ont été associés. “Tout n’est pas à jeter mais il faut le revoir en le resserrant sur les vrais projets structurants pour la Wallonie.”
“Nous avons la volonté de rester dans un schéma de concertation sociale”, a de son côté souligné Maxime Prévot selon qui les syndicats sont “des partenaires de la réussite du prochain gouvernement wallon”.
“Les employeurs, eux, nous ont fait part de leur aspiration à la simplification administrative. Il a également été question, dans leur chef, de soutien aux initiatives prises et d’activation des demandeurs d’emploi sans être dans une démarche sanctionnatrice à l’excès”, a-t-il ajouté.