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Un drone pour traquer les fraudeurs

Les fiscs du monde entier vont pouvoir, grâce à leurs collègues argentins, disposer d’une nouvelle arme redoutable pour traquer les fraudeurs. Pour un simple investissement de 30.000 euros, ils pourront même récupérer des millions d’euros sous forme d’amendes et d’intérêts de retard. Cette arme redoutable vient, en effet, d’être utilisée par le fisc argentin : elle ne mesure qu’un mètre et demi et pèse seulement 650 grammes !

Vous ne voyez toujours pas de quoi je parle ? C’est simple, il s’agit d’un drone que le fisc argentin utilise pour contrôler les grands propriétaires terriens de Buenos Aires. Le drone survole les terrains répertoriés dans les registres cadastraux comme étant non bâtis afin de vérifier si c’est vraiment le cas !

Le Figaro indique que depuis que le fisc argentin utilise ce drone, près de 120.000 fraudeurs ont ainsi été recensés et redressés pour un montant d’un peu plus de 1,5 million d’euros. Quand on sait que ce drone a couté environ 30.000 euros, c’est une bonne affaire pour le fisc argentin !

120.000 fraudeurs ont été recensés grâce au drone du fisc argentin et plus de 1,5 million d’euros ont été récupérés

Mais ce n’est pas tout, ce drone ne sert pas uniquement à dénoncer les bâtiments non déclarés dans les cadastres. Il peut voler à deux mille mètres de hauteur et malgré cette altitude de vol voir les choses avec précision. Pour donner une idée, Le Figaro précise qu’à cette hauteur de vol, ce drone est capable de lire les titres d’un journal ! Plutôt que de lui faire lire les titres des journaux locaux, le fisc argentin l’utilise pour cibler les producteurs de soja.

Pourquoi eux ? Mais parce qu’ils ont la fâcheuse tendance à sous-estimer leur production pour ne pas la déclarer au fisc. A nouveau ce drone peut survoler les terrains et mesurer les champs avant et après la récolte. Ce qui permet de calculer le véritable impôt à payer par l’exploitant agricole.

Vu son efficacité, voilà un drone qui risque de susciter des vocations auprès des autres administrations fiscales… Nous voilà prévenus !

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