UBT: l’accord de gouvernement “n’est pas un accord social mais un compromis qui permet d’éviter le pire”
L’accord de gouvernement de la coalition ‘Arizona’ “n’est pas un accord social mais un compromis qui permet d’éviter le pire”, a réagi mardi l’Union belge du Transport (UBT), le syndicat socialiste promettant de s’efforcer à en “limiter les dégâts”.
Si l’UBT-FGTB relève quelques points positifs (maintien de l’indexation automatique des salaires, lutte contre le dumping social, financement des soins de santé ou encore augmentation des salaires minimums), estimant que “la présence de Vooruit au gouvernement a clairement porté ses fruits car le parti a fait barrage aux propositions les plus antisociales de la ‘super note’ de Bart De Wever”, le syndicat du transport a également du mal à avaler certaines réformes voulues par la nouvelle coalition au pouvoir.
“L’extension des heures supplémentaires volontaires, la levée de l’interdiction du travail de nuit ou de week-end, et l’extension des flexi-jobs constituent des menaces sérieuses pour les conditions de travail”, liste ainsi l’UBT.
Encore des inquiétudes
“De même, le démantèlement prévu du régime RCC (prépension) et les réformes relatives aux emplois de fin de carrière nous inquiètent. Ces réformes restent un point sensible, surtout dans les secteurs du transport et de la logistique où la charge physique est lourde. En outre, la limitation du chômage dans le temps poussera certains de nos membres dans la pauvreté”, poursuit le syndicat.
Pour l’UBT-FGTB, l’accord “est encore vague et imprécis sur de nombreux points” et le syndicat compte bien “peser le plus possible” sur les arrêtés d’exécution et “utiliser l’influence de Vooruit au gouvernement pour arracher des améliorations concrètes”.
Afin de “mettre la pression sur ce gouvernement”, l’UBT annonce qu’elle soutiendra le programme d’action de la FGTB et se mobilisera déjà “pleinement” pour la manifestation syndicale du 13 février.