L’inflation était à nouveau négative en novembre

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L’inflation était une nouvelle fois négative en novembre, à -0,11% contre 0,09% en octobre et -0,12% en septembre, indique jeudi le SPF Economie dans un communiqué. Pourtant on ne peut pas parler de ” déflation ” pour le Bureau du Plan.

Le taux d’inflation hors produits énergétiques poursuit pour sa part sa baisse à 0,74% en novembre, contre 0,85% en octobre et 0,95% en septembre. Il atteint ainsi son plus bas niveau depuis mars 2006.

L’indice santé reste inchangé, à 100,28 points. L’indice-pivot pour la fonction publique et les allocations sociales, fixé à 101,02 points, n’est dès lors pas dépassé. L’inflation calculée sur la base de cet indice santé recule de 0,10% en octobre à -0,01% en novembre “et est ainsi négative pour la première fois depuis janvier 2010”, souligne le SPF Economie. L’indice des prix à la consommation s’élève de son côté à 100,09 points en novembre, en baisse de 0,13 point.

Les produits qui ont exercé le plus fort effet baissier par rapport au mois dernier sont les carburants (-3,3%), les billets d’avion (-11,4%), les télécommunications (-1,4%), le gasoil de chauffage (-1,3%), les fruits (-2,6%) et les voyages à l’étranger (-1,1%). Les produits ayant exercé l’impact haussier le plus significatif en novembre sont les légumes (+7,3%) et les voitures (+0,7%).

“Pas encore question de déflation”

Au Bureau fédéral du Plan, on se dit jeudi étonné de l’inflation négative relevée en novembre. Mais on insiste sur le fait qu’il est encore trop tôt pour parler de déflation, même si le risque grandit. Le Bureau fédéral du Plan prévoyait en effet un taux d’inflation de 0,17% en novembre mais le SPF Economie a annoncé jeudi que ce taux s’était finalement établi à -0,11%.

Le fait que le taux soit plus bas que les prévisions est dû à l’inflation sous-jacente, selon le Bureau du Plan, à savoir l’inflation avant correction des produits volatiles comme l’énergie et l’alimentation. Ces prix ont augmenté plus lentement que prévu. Il n’est donc pas encore question de déflation, insiste le Bureau du Plan.

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