L’économie belge a “globalement bien résisté” après les attentats

Rue Neuve à Bruxelles. © BELGA/Benoît Doppagne

L’économie belge a “globalement bien résisté” après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et du 22 mars 2016 à Bruxelles, estime vendredi le ministre de l’Emploi et de l’Economie Kris Peeters (CD&V), en se référant à une étude du SPF Economie.

En termes économiques, l’impact des attentats du 22 mars s’est “avéré relativement limité”, commente le ministre. “Notre économie s’est très vite relevée. La population comme les entreprises ont répondu aux terroristes de la meilleure façon possible: continuer et montrer leur détermination à revenir.”

Les secteurs du tourisme, du transport aérien, l’industrie des spectacles et l’horeca ont cependant été plus touchés.

Le ministre rappelle qu’il a autorisé un élargissement du chômage temporaire pour ces secteurs particulièrement affectés. “En Flandre et en Wallonie, le chômage temporaire a baissé sur l’ensemble de 2016. A Bruxelles, il a progressé de 12,1%, un chiffre à mettre en rapport direct avec les attentats”, commente-t-il.

L’étude menée par le SPF Economie ne procède pas à une quantification des retombées de ces attentats sur l’activité économique, mais indique que les institutions officielles en charge de prévision ont font état d’incidences globalement contenues.

Dans son rapport annuel 2016, la Banque nationale de Belgique a estimé l’impact des attentats du 22 mars à au moins 0,2% du PIB alors qu’une analyse de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) a évalué le préjudice économique subi par l’ensemble de l’économie belge entre le 15 novembre 2015 et le 22 mars 2016 à près de 2,4 milliards d’euros, soit 0,57% du PIB.

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