Le redressement de l’économie française “moins rapide” en fin d’année

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Le produit intérieur brut (PIB) devrait rebondir à +17% au troisième trimestre, soit un peu moins que prévu précédemment, a indiqué mardi l’Insee, du fait de la moindre perte d’activité enregistrée au deuxième trimestre qui limite mécaniquement l’ampleur de ce rebond.

L’Institut national de la statistique a toutefois confirmé sa prévision d’une contraction du PIB d’environ 9% sur l’ensemble de l’année 2020, prévoyant qu'”à la fin de l’année, l’activité économique resterait toujours en deçà de son niveau d’avant-crise”, d’environ -4%.

Sur le quatrième trimestre, le PIB devrait progresser de seulement 1%, “reflétant la divergence entre des secteurs presque revenus à la normale et d’autres restant déprimés”, ajoute l’institut dans son point de conjoncture.

L’Insee a en outre confirmé que le deuxième trimestre a vu la destruction nette de 158.200 emplois dans le secteur privé (-0,8%) en France après déjà 492.200 au premier. L’organisme a revu un peu à la hausse son estimation du 7 août qui faisait déjà état de 119.400 emplois supprimés entre avril et juin.

Alors qu’au premier trimestre la baisse concernait quasi exclusivement le secteur privé, la fonction publique a perdu 57.100 emplois (soit -1,0%) au deuxième trimestre.

Enfin, le taux de chômage s’établirait “autour de 9,5%” de la population active fin 2020, soit 2,4 points de plus que mi-2020 et 1,4 point de plus qu’un an plus tôt, selon les dernières prévisions de l’Insee.

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