Le nouveau contrat de gestion du Forem est signé

La ministre en charge de la politique de l'Emploi en Wallonie, Éliane Tillieux (PS) © Belga Image

Le nouveau contrat de gestion liant pour cinq ans – de 2017 à 2022 – le Forem au gouvernement wallon a été officiellement signé ce mardi matin à Namur. Cette signature intervient alors que l’office wallon de l’emploi a récemment été au coeur de l’actualité après qu’une évaluation externe, menée par PwC, eut dressé un bilan critique de son action au cours des cinq dernières années.

“Cette évaluation est critique mais dans le sens noble du terme. Elle montre que l’énorme paquebot qu’est le Forem a manoeuvré même s’il reste des choses à faire”, en raison notamment des modifications imposées par la 6e réforme de l’Etat, a déclaré à ce propos la ministre wallonne de l’Emploi, Eliane Tillieux.

“Depuis 33 mois, la demande d’emploi baisse et s’il y a moins de demandeurs, il y a forcément moins d’accompagnement. Par ailleurs, à la suite des mesures décidées par le fédéral, le public qui arrive au Forem est souvent plus éloigné du marché de l’emploi et demande donc une approche différente”, a poursuivi la ministre.

En résumé, “ce que dit cette évaluation externe – qui fait partie, depuis 2004, du processus d’élaboration des contrats de gestion – c’est que certains chantiers n’ont pas encore abouti mais qu’ils vont aboutir”, a-t-elle ajouté en évoquant un “bel exercice de concertation et un processus vertueux, dans lequel nous ouvrons les yeux et portons nous-mêmes la critique plutôt que de se contenter d’une ode à tout ce qui va bien”.

“Le nouveau contrat de gestion se base sur ces critiques et y répond”, a encore souligné Eliane Tillieux selon qui l’évaluation de PwC date du 24 août dernier. “Plus concis et plus transparent sur ses objectifs”, le texte s’inscrit néanmoins “dans la continuité” du contrat précédent “afin de terminer ce qui a été commencé”. Il se base en outre sur une exigence de “résultats tangibles” tout en poursuivant l’harmonisation des quatre directions territoriales et du siège central.

“Le contrat, qui s’appuie sur des principes de bonne gestion, se focalise essentiellement sur les éléments pour lesquels une évolution est attendue de la part du Forem et identifie les principaux chantiers à entreprendre ainsi que leurs délais de réalisation”, a souligné la ministre.

Parmi ces chantiers figurent l’accélération de la mise en oeuvre des décisions stratégiques prises ces trois dernières années en matière de réorganisation globale de l’office wallon; la prise en compte de l’évolution du métier après le transfert de compétences découlant de la dernière réforme de l’Etat; le positionnement du Forem en ce qui concerne le marché de l’emploi et de la formation ou encore l’application d’une politique “multi-canaux”.

Le texte prévoit enfin le développement d’une offre de services “qui tient compte des besoins des bénéficiaires” et la poursuite de la culture d’évaluation, tant interne qu’externe.

Partner Content