Le modèle social belge au menu du 20e congrès des économistes francophones

© Belga

Le modèle social belge sera le thème du 20e congrès des économistes belges de langue française, qui aura lieu le 21 novembre à Charleroi sous la présidence du ministre d’Etat Philippe Maystadt.

« Sans réforme, le système actuel n’est pas soutenable, principalement en raison du vieillissement de la population », a introduit lundi lors d’une conférence de presse M. Maystadt. Quatre commissions ont chacune examiné une thématique liée au modèle social belge.

La première s’est penchée sur la performance et l’équité du modèle. Elle estime qu’il y a lieu de s’inquiéter pour au moins deux raisons: la croissance, sans laquelle il n’est pas possible de dégager des marges pour entretenir l’État providence, et les déficits publics, qui mènent les niveaux de gouvernement à une austérité qui peut être socialement dommageable, résume son président Pierre Pestieau (CORE-UCL).

La deuxième commission, consacrée au marché du travail comme composante du modèle social et présidée par Bruno Van der Linden (UCL), a examiné notamment les mécanismes d’indexation et de formation des salaires, les règles de dégressivité des allocations de chômage ou encore le coût salarial des travailleurs âgés.

La troisième commission, présidée par Luc Denayer (Conseil central de l’Économie), a évalué la soutenabilité du modèle belge. Elle s’est notamment penchée sur les implications de la sixième réforme de l’État sur les Régions et Communautés.

Enfin, la quatrième commission, présidée par Estelle Cantillon (ULB), pose un diagnostic sur la performance, l’inégalité sociale et la ségrégation dans l’enseignement obligatoire et supérieur.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content