Le budget 2012 de la France en un graphique

Au lendemain d’un signal négatif envoyé à la France par Moody’s, l’Hexagone présente son budget 2012. L’Elysée prévoit de dépenser plus de 290 milliards l’année prochaine… année d’élection présidentielle.

Moody’s avait annoncé, hier lundi, qu’elle étudierait au cours des trois prochains mois s’il y avait lieu de revoir la perspective d’évolution de la note souveraine de la France, qu’elle juge toujours pour l’instant « stable ».

« Au cours des trois prochains mois, Moody’s surveillera et évaluer cette perspective stable, au regard des progrès effectués par le gouvernement pour mettre en oeuvre » les mesures annoncées de réduction du déficit budgétaire, souligne l’agence de notation dans un communiqué.

La France bénéficie actuellement de la meilleure note possible de la part de Moody’s (Aaa), comme de la part de ses grandes concurrentes Standard & Poor’s et Fitch Ratings. Cette note lui permet d’emprunter dans des conditions très favorables pour financer ses déficits budgétaires. Si la perspective de cette note devait être revenue à « négative », cela impliquerait que Moody’s serait susceptible de l’abaisser à moyen terme (le plus souvent à une échéance de trois à douze mois).

Outre la capacité du gouvernement français à tenir ses engagements budgétaires, Moody’s prendra en compte dans sa réflexion « tout nouveau développement négatif de l’économie ou des marchés financiers ».

Dans son communiqué, Moody’s relève que la solidité financière du gouvernement français, certes encore très élevée, « s’est affaiblie, comme c’est le cas pour d’autres pays de la zone euro, car la crise économique et financière dans le monde a conduit à une détérioration de ses ratios d’endettement, qui sont désormais parmi les plus faibles des pays notés Aaa ».

Trends.be, avec Belga

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